Lorelei :
En fait, la loi n’a pas d’intelligence. La lettre est morte.
Seul l’homme est intelligent
Seul un homme peut considérer une situation dans sa complexité.
Si un homme se borne à appliquer la loi, c’est qu’il n’use pas de son intelligence, il agit de manière bête et procédurale, le regard sur l’écrit, non sur la situation.
Le simple bon sens, il me semble, permettait de comprendre la dangerosité du bonhomme.
Mais la loi n’a pas de bon sens !
Nous voyons ici clairement les limites de l’état de droit, basé sur une législation statique.
Mieux vaudrait se fonder sur un état de morale, où il est fait confiance à l’intelligence du juge, ce qui donnerait une législation dynamique, adaptable à la situation.
Il est évident que tout français qui va se battre en Afghanistan, dans la situation actuelle, est un danger public.