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Commentaire de LeManu

sur Tuerie de Toulouse, mort du possible tueur : le temps des questions


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Emmanuel Aguéra LeManu 23 mars 2012 08:33

... ceci relève probablement du même raisonnement que celui qui a conduit à la mort de Khadafi et certainement aussi l’acharnement de l’Elysée à récupérer Al Sanoussi...

Affaire banale : Notre pays est en guerre, le saviez-vous ? Dans une guerre, il y a deux camps. Qui se tapent dessus. Et ce qu’il y a de con avec les guerres, c’est qu’on y est mêles malgré nous, voyez-vous : je suis Français, la France est en guerre, je suis en guerre,, c’est comme ça, la planête. Comme ça que des gens se prennent des bombes sur la tête sans savoir pourquoi et par qui.

Les 7 dernières victimes de l’engagement (con)fraternel de Sar-ko-président dans sa guerre afghane sont tombées sur le sol français : on économise le rapatriement des corps, c’est déjà ça (quoique... mais laissons tomber...). C’est nouveau et intéressant et j’aimerais bien quee d’autres voix s’élèvent contre la manip ambiante et généralisée qui résulte dans la transformation de cet acte universel en une polémique électorale franco-française.

La guerre c’est la guerre, merde. Le salaud des uns est le héros des autres et ce n’est pas nouveau. Surtout face à des guerriers que séparent des religions, ce moyen si pratique de fanatiser le combattant... d’autant qu’il semblerait que les jusqu’ici lointains centres d’entrainement afghans viennent ici après une initiation dans nos prisons. Notre système pénitentiaire s’avère de plus en plus efficace en terme de réinsertion et d’éducation, au moins religieuse, c’est une réussite.

Question de moyens, vous me direz... Remarquez, vous avez raison, je suis sur que pas mal de fonctionnaires auraient aimé suivre ce Merah à un peu moins de 11 jours de distance, et ça depuis un moment déjà.

Je ne vous parlerais pas de la minute de silence, du verbiage de Juppé, de la grandeur de Mémel, des sueurs froide de la Marine, de la langue de bois de Hollande ou autre manifestation du jeu du « premier qui l’ouvre on lui saute dessus »... L’affaire est simple et consternante : le bal des faux-cul.

Tiens, la cour d’appel « annule » la mise en examen de Courroyes... Pas de doute on est total dans la merde. Tout devient possible, il va falloir surveiller le comptage des bulletins les amis !


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