Depuis le XIIème siècle, par Saint Thomas d’Aquin (les péchés capitaux), l’on sait que le crime est l’aboutissement d’un processus pervers. Ce n’est donc pas le résultat d’une nature (monstrueuse), ni d’une idéologie. Morice, dans son article d’hier, rapporte un témoignage très pertinent :
"Il a conduit mon fils à son domicile, là où il est encore
retranché. Dans son appartement, il y avait un immense Coran dans son
salon et plusieurs grands sabres accrochés au mur. Il en a décroché un,
puis lui a imposé de regarder des vidéos d’Al Qaïda.« Les scènes sont
»insoutenables". Des femmes exécutées d’une balle dans la tête, et des
hommes égorgés."
Manifestement, ce Merah se gavait de vidéo de meurtres. Toute personne normale aurait de la compassion pour les victimes. Mais lui s’était accoutumé à trouver cela normal, d’où sa déshumanisation permettant son passage à l’acte.
Il se mettait en condition pour agir sans pitié.
Nous voyons bien qu’il ne s’agit pas simplement de quelqu’un qui soutient quelques idées douteuses, ni quelqu’un monstrueux par nature. Rien qu’avoir l’idée de montrer des vidéos de décapitation à un voisin montre qu’il n’avait déjà plus les idées claires.
Merah a agit sous le coup d’un conditionnement à l’ultra-violence, préparé par un endoctrinement.
Ce n’est pas un film, c’est la réalité. Il existe des sectes salafistes de préparation au combat par l’endoctrinement, c’est un fait.