Puisque j’ai l’intention que ce jour soit le dernier sur Agoravox, ce dialogue sera ma dernière (première ? En quatre ans et demi, nous avons peu échangés) tentative de vous convaincre.
Si je reprends ce que j’appelle peut-être pompeusement « mon enquête philosophique », je constate que je suis après quelques errements parti du même point de départ que Descartes, c’est à dire le doute radical (je tiens à préciser qu’en 2005 j’avais vingt ans et n’avait pas encore lu le Discours de la méthode). De là est venu le constat qu’il y a une pensée donc qu’il y a au moins quelque chose qui existe donc une réalité, puis que « je pense donc je suis » même si je me suis beaucoup interrogé sur ce que pouvais être « je », puis que ce « je » est capable de pensée et a une réalité, puis qu’il a une conscience (c’est à dire une conscience de soi). La question suivante dans le raisonnement est de savoir quelle est la réalité des perceptions qui me font croire (au sens le plus fort : avoir confiance) à un « moi ». La seule explication raisonnable et absolument la seule est qu’il existe un « je-ne-sais-pas-encore-le-définir » primordial qui soit à l’origine de chaque chose, de chaque vérité. Ce « je-ne-sais-pas-encore-le-définir », je l’appelle au moins à ce moment du raisonnement par le son et/ou la suite de lettres « Dieu ».
L’existence de Dieu implique l’existence de l’univers, l’existence de l’univers implique l’existence de Dieu. Les deux propositions sont indissolublement liées.
C’est cela que je veux dire quand je dis que je crois (ai confiance) en l’existence de Dieu.
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