« Il est posé ,humaniste, cultivé , a le sens de l’humour , pas du tout excessif, agressif, ni agité . »
Certes, je veux bien, mais est-ce que ça suffit pour donner une perspective au pays ? Si encore il entendait incarner une politique avec ces qualités de « président normal » (comme Warren G. Harding aux États Unis d’Amérique en 1921), bon, soit, mais là, sa personnalité sert d’argument de vente au lieu de son programme. Loin d’être suffisant.
« Je suppose que c’est pour ces raisons qu’il a été désigné à l’issue des primaires de gauche . »
J’en doute, sinon Jean-Michel Baylet aurai été choisi. Il a été désigné par les sondages, puis les sympathisants ont voté pour le gagnant des sondages. Comme avec Ségolène Royal en 2006.
"Dès qu’il ouvre la bouche, formule une proposition il reçoit des salves
de la droite UMP , déterminée à conserver le pouvoir, qui est
sarcastique , qui lui demande des comptes ,qui lui demande des
chiffrages et qui lui pique ses idées«
Et en quoi est-ce que cela change par rapport à n’importe quelle élection ? Ce qui est nouveau, c’est que pour une fois le candidat du PS donne raison à la droite quand elle critique ses propositions, et qu’il recule sans cesse (exemple frappant : les 60 000 postes dans l’EN).
»Il sait qu’il lui faut rassembler et non diviser ."
Ben oui sauf qu’il rend chaque jour plus difficile le rassemblement de la gauche.
Bref, je suis on ne peut plus d’accord avec l’article : Hollande pourrait faire perdre la gauche.