@bakerstreet,
Utiliser les concepts modernes de la psychologie, c’est se condamner à ne rien comprendre... Reprend la théorie des péchés capitaux.
Les hommes peuvent prendre goûts aux plaisirs « interdits », ce qui leur procurent une addiction. Quand tu as tué souvent, quand tu as violé souvent, après, je suppose que ça te manque. C’est une question d’adrénaline. D’où les tueurs en série.
Ce n’est pas une question de choc traumatique, mais une question de personnalité accoutumée à aimer l’acte délictueux. Et la cure de désintoxication est longue et douloureuse, parce que le souvenir du plaisir éprouvé est durable, malgré la mauvaise conscience ressentie de s’y être adonné. La solution du suicide, effectivement, peut sembler la meilleure, tant l’âme met du temps à se réorganiser en vue du bien (et à se pardonner, puisque, par l’orgueil blessé, elle tentera de se justifier du bien-fondé de ces actes mauvais, ce qui pousse à la récidive)
Mais le mieux est de posséder les connaissances morales pour comprendre la dynamique qui peut mener du vice le plus bénin, selon les circonstances, aux pires barbaries, par simple esclavage au plaisir. Ainsi, l’on peut au moins prévenir en soi la venue de perversions durablement enracinées. Toute cette dynamique a été très bien décryptée par le christianisme, dès le 12ème siècle, et des remèdes moraux ont été mis au point.
L’arbre tombe toujours du coté où il penche.