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Commentaire de chapoutier

sur Toulouse : l'interrogatoire de 2007 qui révèle tout


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chapoutier 27 mars 2012 00:33


http://bouteillealamer.wordpress.com/

Dans un entretien accordé aux Inrocks.com, Didier Hassoux, journaliste du Canard enchaîné et co-auteur d’une enquête sur la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), assure que le nom de Merah avait été repéré dès le premier meurtre, soit le 11 mars : « Une source de la police judiciaire (PJ) m’a assuré que la PJ avait saisi les adresses IP des quelque 600 personnes s’étant connectées sur LeBonCoin.fr sur l’annonce du premier militaire abattu le 11 mars ». L’adresse IP de l’ordinateur de la mère de Mohamed Merah y figurait. « Or, il était inscrit sur le ficher du Stic [Système de traitement des infractions constatées] entre seize et dix-huit fois pour des faits mineurs. Ce qui est énorme. A cela s’ajoute le fait qu’il était également inscrit sur Cristina [Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et des intérêts nationaux], le fichier de la DCRI. »

Il semblerait que la police ait mis un temps inhabituel avant d’obtenir les identités correspondant aux adresses IP. Selon Jean Marc Manach, spécialiste des technologies de surveillance, ce n’est que le 16 mars que la liste des 576 IP a été transmise par les enquêteurs aux fournisseurs d’accès internet. Qui ont répondu dès le 17. Six jours pour obtenir les identités. Anormal, d’après Manach, qui écrit sur Owni : « D’ordinaire, nous confirme une source policière, ce genre d’opérations ne prend que quelques minutes. Une autre source, proche de ceux qui répondent à ce type de réquisitions judiciaires, indique de son côté qu’elles sont traitées “en 48 heures maximum”. » C’est le nom de la mère de Merah qui figurait sur la liste d’adresses IP. Comme l’a précisé le procureur de la République de Paris, François Molins, son nom a fait tilt car il était lié à ceux de deux de ses fils, eux-mêmes « connus des services de police ». Incroyable induction, nous sommes soufflés.



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