Aujourd’hui, il a fait beau, et pour cause de pollution, on limitait la vitesse sur les routes. Au JT, ils parlaient des allergies croissantes et de l’asthme, toujours plus présent. Quel beau progrès que notre société. Heureusement que nous avons fait des avancées prodigieuses en médecine.
Ah, mais nous avons de l’énergie à profusion, pour alimenter nos machins clignotants, useless au possible, qui restent en veille. Des lumières, éclairant nos villes pour rien, ni personne. Peut être, juste, des papillons de nuit, éblouis par les lumières de la modernité. Tant pis, si cela doit se faire sous la menace du nucléaire...
Que nous apporte réellement, objectivement, votre modernité si chère à vos yeux, pour nous agiter ce moyen-âge si repoussant ?
Rien. Du gadget, du plastique, de l’aliment iodé, coloré, tant pis si c’est cancérigène. Vous n’êtes plus une de ces immondes bêtes, qui peuplaient les cavernes. Vous vous rasez, épilez, et mettez du déodorant anti transpirant. Tant pis, si il est bourré d’aluminium toxique.
Regardez vous en face, vous n’êtes pas différente de votre aïeul du moyen âge. Vous avez juste blanchi vos dents, suivi le dernier régime à la mode, mais vous êtes aussi bestiale que vos ancêtres.
Si vous étiez si moderne, vous déclareriez le travail comme abberant, car nous aurions dominé la nature, et remplacé notre dur labeur, par nos machines si perfectionnées. Cela se fait, mais en jetant l’opprobre sur celui qui n’arrive pas, ou ne veut pas concurrencer une machine.
Esclave, et fière de l’être.
Très bon texte sur la valeur travail, que certains nous vendent comme la quête de l’épanouissement.