• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les travailleurs sont des prostitués

Les travailleurs sont des prostitués

Ce texte n'est pas de moi mais de mon frère XAVIER-LOUIS DE IZARRA

J'aurais aimé qu'il fût de moi.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Le travail est réclamé par les esclaves à tel point qu'ils séquestrent leur patron pour travailler et souffrir toujours plus.

Voyez les syndicalistes de la CGT, prêts à tout pour se prostituer.
 
Le travailleur veut du travail et des chaînes ? Qu'on lui en distribue autant qu'il le souhaite !
 
Autrefois le travail était considéré comme une déchéance, aujourd'hui c'est devenu un honneur.
 
Comment appelle-t-on une personne qui donne son temps, son corps et sa vie pour de l'argent ? Une prostituée tout simplement.
 
Les travailleurs sont donc des putes, des esclaves consentants et heureux de l'être...
 
C'est à peine croyable : les patrons (les pensants) ont réussi à modeler le cerveau des moutons (les exécutants) ! 
 
Nombreux sont ceux qui tombent dans le piège.
 
Contrairement à ce que vous pensez, le travailleur ne travaille pas pour les autres mais d'abord pour lui-même. C'est avant tout un égoïste.
 
Il me semble donc tout à fait moral et honnête que les esclaves nourrissent les esprits supérieurs en leur versant une pension. 
 
On ne peut pas se prétendre élite et se salir les mains comme le peuple.
 
Au lieu de chercher du travail vous les chômeurs, profitez plutôt de votre vie en contemplant avec amour les sous-hommes qui travaillent pour votre confort.
 
Et n'ayez aucun scrupule puisqu'ils sont tellement conditionnés qu'ils vous méprisent.
 
Je ne suis pas ironique, juste humaniste parce que je veux purifier la Terre de ses esclaves.

C'est plus fort que moi, mais j'aime les humains.

Je ne veux plus que les hommes cherchent à trimer comme des machines.
 
Or le seul moyen de les réveiller est de les mépriser, de les fouetter, de leur botter le cul comme on le fait envers celles et ceux qui rabaissent l'humanité à travailler. Je pense notamment aux prostituées, aux pauvres, aux nazis, aux gauchistes, aux pédophiles, aux syndicalistes, bref aux criminels en tout genre.
 
Les ouvriers sacrifient leur vie pour de l'argent qui leur permettra d'accéder au paradis illusoire du confort matériel. Pauvres types ! Minables ! Cocus !
Rendre grâce à ces imbéciles d'ouvriers, c'est les encourager dans leur vice, c'est les inciter à marcher sur l'enfer, c'est les aider à mourir sans dignité. 
Participer à la richesse de l'humanité n'est pas de savoir tourner des boulons, mais de cultiver l'art de vivre.
 
Révoltez-vous Travailleurs de tous pays, ne courez plus à l'usine, cassez vos chaînes, et accédez enfin à une vie plus simple, minimaliste sans télévision, sans gadgets, sans vos tocs qui pourrissent vos âmes.
 
Xavier-Louis de Izarra
 
VOIR LA VIDEO :
 


Moyenne des avis sur cet article :  4.2/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

47 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 27 mars 2012 11:37

    ton frere est dans ta tete ?


    • Pandy Pandy 27 mars 2012 11:41

      Heureusement que tout le monde n’a pas cette mentalité, sinon nous vivrions encore comme au Moyen-Âge :
      —>
      http://www.youtube.com/watch?v=m6NKKMLgdEo
      .


      • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2012 18:04

        Exact. Et c’est ainsi que les agences de notations ne font pas sauter le Japon avec un déficit record.
        Mais votre vidéo ne parle pas du karoshi. Du burnout qui comprend des soirées à passer avec les collègues jusque tard dans la nuit. De devoir ensuite oublier de rentrer chez soi et se retrouver dans des mini-appart de la dimension d’un homme.
        Depuis, le tsunami, la vie à Tokyo a repris et a oublié que plus au nord, on vivote.
        Le Japon est à plusieurs vitesses.
        Il faut tout dire. Résumer ne suffit pas.


      • Bernie Bernie 27 mars 2012 23:28

        Aujourd’hui, il a fait beau, et pour cause de pollution, on limitait la vitesse sur les routes. Au JT, ils parlaient des allergies croissantes et de l’asthme, toujours plus présent. Quel beau progrès que notre société. Heureusement que nous avons fait des avancées prodigieuses en médecine.

        Ah, mais nous avons de l’énergie à profusion, pour alimenter nos machins clignotants, useless au possible, qui restent en veille. Des lumières, éclairant nos villes pour rien, ni personne. Peut être, juste, des papillons de nuit, éblouis par les lumières de la modernité. Tant pis, si cela doit se faire sous la menace du nucléaire...

        Que nous apporte réellement, objectivement, votre modernité si chère à vos yeux, pour nous agiter ce moyen-âge si repoussant ?

        Rien. Du gadget, du plastique, de l’aliment iodé, coloré, tant pis si c’est cancérigène. Vous n’êtes plus une de ces immondes bêtes, qui peuplaient les cavernes. Vous vous rasez, épilez, et mettez du déodorant anti transpirant. Tant pis, si il est bourré d’aluminium toxique.

        Regardez vous en face, vous n’êtes pas différente de votre aïeul du moyen âge. Vous avez juste blanchi vos dents, suivi le dernier régime à la mode, mais vous êtes aussi bestiale que vos ancêtres. 

        Si vous étiez si moderne, vous déclareriez le travail comme abberant, car nous aurions dominé la nature, et remplacé notre dur labeur, par nos machines si perfectionnées. Cela se fait, mais en jetant l’opprobre sur celui qui n’arrive pas, ou ne veut pas concurrencer une machine.

        Esclave, et fière de l’être.

        Très bon texte sur la valeur travail, que certains nous vendent comme la quête de l’épanouissement.

         


      • Bernie Bernie 28 mars 2012 00:24

        Merci à vous, mais manier la pelle trop souvent, entraîne une sorte de tennis elbow. Alors, poster pour poster, peu m’en chaud.

        Pour reprendre les paroles d’une chanson qui m’est chère, je dirai « il tourne, il tourne, il tournera toujours, jusqu’au jour où vaincu, en animal blessé, il tombera à terre et ce laissera crever. »


      • mrdawson 28 mars 2012 11:20

        « Que nous apporte réellement, objectivement, votre modernité si chère à vos yeux, pour nous agiter ce moyen-âge si repoussant ? »

        De fournir un cadre de vie. Juger de la supériorité de l’époque moderne sur le moyen âge ne regarde que la personne qui fait ce jugement. Perso je suis plus content de vivre au 21eme siècle qu’au 12eme car de ce que je connais des 2 époques, le cadre de vie du 21eme me convient mieux.
        Après libre à vous de considérer que l’asthme, le plastique et l’aluminium toxique rendent ce cadre de vie tout aussi « bestial » que celui du moyen-âge.
        Vous oubliez juste un peu vite que coucher vos pensées par écrit et les partager avec plusieurs centaines d’êtres vivants, qui seront en mesure de le lires, en quelques minutes, en savoir un peu plus sur l’origine de la vie, la situation de le terre dans l’univers et certains mystères de la nature, survivre à une appendicite etc. font partie des gains de la modernité.
        Et, comme d’autres taches plus ingrates, ces avancées ont été la résultante du travail de la population humaine qui nous précédait.
        Si je juge que ce cadre me convient mieux que le moyen age alors certainement je dois être reconnaissant de ce travail, ce qui fait de moi un esclave, fier de l’être aux yeux de l’auteur et de vous même.
        Mais encore une fois, cette comparaison entre 2 époques ne saurait être que subjective, ce jugement que vous faites l’est fatalement aussi.

        Quand à l’auteur, merci pour l’article. A vous entendre : il ne faut pas travailler, il ne faut pas voyager, il ne faut pas consommer ou produire. La question me brule les lèvres : que faire à part ne rien branler de sa journée et raconter des inepties sur un blog en se gargarisant d’être né au bon endroit au bon moment ?


      • 08 AOUT 27 mars 2012 13:03

        Bonjour,

        Révoltez-vous Travailleurs de tous pays, ne courez plus à l’usine, cassez vos chaînes, et accédez enfin à une vie plus simple, minimaliste sans télévision, sans gadgets, sans vos tocs qui pourrissent vos âmes....

        ... Et sans Internet ?

        Quel dommage, nous n’aurions plus l’immense privilège de bénéficier de votre prose et de votre amour de l’Humanité !


        • roro46 27 mars 2012 15:44

          Je ne me prononce pas sur le contenu de l’article, mais êtes-vous certain qu’avant internet n’existait aucune prose ? Aucun article ? Aucune information ou expression écrite d’opinion ??


        • AntoineR 27 mars 2012 14:40

          Je pense que ce texte est une hyperbole. L’auteur exagère volontairement ces propos pour montrer les aberrations de notre monde, l’endoctrinement de la plupart des citoyens qui ne voient plus les inégalités et qui ne comprennent pas qu’ils sont au final des esclaves.

          Ce n’est pas très pertinent de lui pointer du doigt ces contradictions. Il est évident que si personne ne travaillait, nous serions technologiquement au niveau du moyen-âge. Ce n’est pas pour cela qu’il faut accepter le système actuel tel qu’il est.

          Si vous êtes employé, faites le calcul :
           - comptabilisez le chiffre d’affaire que votre travail génère en une journée,
           - Enlevez ce qui part dans : la rémunération des actionnaires, les salaires des grands patrons, la pub, les services financiers, le marketing
           - Enlevez ensuite ce qui part à l’état de façon direct et indirect : taxes patronales, csg crds, impôts sur le revenu, TVA taxe foncière, taxe d’habitation,TIPP, droits de succession, ....
          Regardez ce qu’il reste.....

          Certains me diront que les impôts ce n’est pas vraiment du vol car ça a une utilité ou c’est redistribué.... Je leur répondrait que oui, c’est un peu vrai. Mais il ne faut pas oublier que l’ont paye surtout : des élus qui ne servent à rien : sénateurs, députés, des présidents et vices présidents de communautés de communes... le remboursement des campagnes des partis politiques, la création monétaire par le biais du service de la dette (bientôt 50 milliards par an....).

          Bref, tout ça est une belle usine à gaz pour nous endormir. Nous sommes toujours au même point que Platon et sa caverne. A part que la caverne, c’est la télé.
          Les enchainés sont toujours aussi virulants quand on vient leur dire la vérité.


          • jaja 27 mars 2012 17:34

            Exactement Antoine, Zacharias est un camarade je pense , je me suis longtemp trompée...
            Merci de cet article


          • 08 AOUT 27 mars 2012 15:02

            Bonjour AntoineR

            Hyperbole : Nom féminin (grec huperbolê, excès)
            1. Rhét. Procédé qui consiste à exagérer l’expression pour produire une forte impression (ex. : un géant pour un homme de haute taille).

            (c) Larousse.

            Effectivement, "Les ouvriers sacrifient leur vie pour de l’argent qui leur permettra d’accéder au paradis illusoire du confort matériel. Pauvres types ! Minables ! Cocus !", ce doit être de l’hyperbole ou du énième degré !!!

            Ca ressemble pourtant diablement à de l’insulte.


            • AntoineR 28 mars 2012 15:58

              Alors disons que c’est une hyperbole vulgaire ou une hyperbole insultante. Mais ça reste pour moi une hyperbole.

              Ne voyez vous pas tous les jours des personnes qui font des boulots pénibles, mal rémunérés et qui ont pourtant le dernier i-phone. Ne voyez-vous jamais la detresse de ceux qui perdent ces mêmes boulots car ils se sentent « inemployables » car ce boulot qu’ils ont fait toute leur vie les a complètement abrutis.

              Avez-vous déjà travaillé sur chaine de production, en call center ou chez MacDo ?

              C’est sûr, travailler dans la pub ou comme Chirurgien doit être assez plaisant. Gagner sa vie en peignant des tableaux, en dessinant des BD ou en écrivant des romans, ça doit être sympa aussi. Mais ce n’est pas le cas du commun des mortels.

              Je pense que ce texte n’est pas une insulte, mais plutôt un electrochoc. Si quelques personnes se réveille grâce à ça, alors je dis bravo.

              Mais il n’y aura jamais aucun texte qui pourra réveiller tout le monde. Celui là fait sa part. (ça me rappelle l’histoire du colibri et du feu de forêt)


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 27 mars 2012 16:30

              Objection, il y a trente ans, les lois sur la participation et intéressement promettaient à l’ouvrier de pouvoir devenir ainsi propriètaire de sa propre entreprise, ce qui après tout peut sembler normal, NOn ? Expliquez moi si ce n’est pas naturellement le rôle de l’ouvrier d’être appelé à devenir, au bout de sa longue carrière un des actionnaires principaux de sa propre entreprise avec également la banque, et ce de par un simple tampon financier temporel sécuritaire ?


              • OuVaton OuVaton 27 mars 2012 16:44

                Excellente réflexion sur la sacro-sainte valeur travail. 


                Travail, de tripalium, en latin instrument de torture à trois pieux. Vaut donc mieux rester sur son propre pieu et roupiller.
                 
                Le travail est une valeur quasi inconnue de la philosophie grecque pré et post socratique. D’accord, ils avaient des esclaves.

                Confucius voit le travail comme une valeur secondaire. « A quinze ans, je résolus d’apprendre. A trente ans, j’étais debout dans la voie. A quarante ans, je n’éprouvais plus aucun doute. A cinquante ans, je connaissais le décret du Ciel. A soixante ans j’avais une oreille parfaitement accordée. A soixante dix ans j’agissais selon les désirs de mon cœur, sans pour autant transgresser aucune règles. » Cette phrase, outre le résumé de la vie de Confucius, définit également le canon de la vie d’un homme confucéen (le maître étant un exemple), l’insignifiance de la valeur travail par rapport aux questions du savoir, de la morale et de la société.

                La valeur travail est donc une invention récente conjointement imaginée par les marxistes avec Karl Marx et les adeptes du libéralisme économique (Adam Smith) en réaction les uns contre les autres. 

                Depuis, il y a eu la mécanisation. Les machines ont souvent été inventée par des gens qui voulaient s’éviter du travail. Quoiqu’il en soit, avec autant de machines, il est bien normal qu’on travaille moins... et pourtant il y a encore des hurluberlus pour nous faire croire qu’on DOIT travailler plus... 

                Ma devise : Travailler moins pour lire plus... 

                • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2012 17:00

                  En place de prostituée, je dirais plutôt « mercenaire ».
                  Travailler moins, pour profiter plus, serait normalement ce qu’il faudrait faire.
                  Mais il faudrait remplacer le travail par autre chose de motivant, qui meuble le temps.
                  Le jour où tout sera automatisé, il faudra trouver quelque chose.
                  Ne me dites pas passer des vacances à gauche et à droite, ou de faire son jardin.
                  Cela marche un temps et puis on s’en lasse comme le reste, comme le travail.
                  Quelqu’un m’a un jour, soufflé à l’oreille.
                  C’est quand on est jeune, que l’on pourrait sortir du travail.
                  Quand on est vieux, on en a plus les moyens de ne rien faire, mais alors, qu’est-ce qu’on s’encroute, qu’est-ce qu’on s’emm....
                  A réfléchir, pour votre frère, bien entendu...
                   smiley


                  • FerDex 27 mars 2012 17:08

                    Bonjour

                    Retraité, j’ai eu souvent la forte impression d’être un prostitué lorsque je travaillais - entre deux grèves, certes - car j’étais employé dans une entreprise nationalisée, réputée pour notre propension à la grève.
                    Bien payé pour la quantité de travail effectuée, mais mal payé pour ce que je m’emmerdais (D Pennac dit un truc dans ce genre-là) je ne vendais ni mon corps, ni mon sexe, ni mon cul, mais mon temps.Le corps, le sexe, le cul, ça peut se nettoyer, mais le temps, LE TEMPS ! Il est irrémédiablement perdu, pour un peu de fric.
                    Alors hyperbole ou pas, j’espère vivre plus que les 34 ans perdus en 3x8 dans cette entreprise.
                    Cordialement à tous travailleurs et oisifs. 
                    FerDex 

                    • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2012 18:18

                      FerDex ;
                       Comme vous... Non, je ne me suis pas senti comme une putte mais comme un hobbyiste au travail.
                       Juste pour info, comment meublez-vous votre temps actuellement ?
                       On connait la chanson du regretté Henri Salvador, mais lui, son temps, il savait comment l’employer.
                       Perso, je suis comme vous, mais je travaille autant, sans que cela me rapporte quoique ce soit.
                       Pour la simple raison que je choisis mon horaire et la manière de le faire. 
                       Je ne suis pas en permanence devant la télé...
                      Cordialement


                    • Valeska 27 mars 2012 17:16

                      Texte d’un pauvre type qui vit confortablement d’une pension pour troubles mentaux.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2012 18:07

                        Sur son « A propos » est dit :
                        "Oisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous ?"

                        Alors, répondez-lui. Avec Valeska comme joli pseudo, cela devrait pouvoir se faire en douceur,
                         smiley


                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 27 mars 2012 18:25


                        Je vous rappelle que ce texte n’est pas de moi d’une part, que mes revenus se situent largement au-dessous du seuil de pauvreté d’autre part.

                        Je touche une pension d’invalidité, en effet.

                        Au même titre qu’un handicapé physique.

                        Je ne vois pas ce qu’il y a de honteux à toucher une pension quand on est malade. Votre réflexion est égoïste, antisociale, malsaine. Votre propos est vraiment douteux en ce qui concerne ma situation sociale.

                        C’est même une injure à caractère discriminatoire. Quasiment du racisme envers les handicapés.

                        Raphaël Zacharie de IZARRA


                      • Valeska 27 mars 2012 18:54

                        >> Quasiment du racisme envers les handicapés.

                        Tu insulte de tous les noms ceux qui travaillent et tu voudrais que je te respecte ?!? Et puis quoi encore !!

                        C’est toi la pute qui crachent sur ceux qui cotisent pour toi !! 


                      • Valeska 27 mars 2012 19:00

                        @L’enfoiré. Désolée pour l’absence de douceur ... J’ai des origines slaves, ceci expliquant cela.


                      • Valeska 27 mars 2012 19:14

                        70% dans le vert !!! On les insulte et ça plusse !!

                        Tu as raison Raphael, je retire ce que j’ai dit, tous des moutons.


                      • foufouille foufouille 27 mars 2012 19:17

                        pour un malade de la tete, il ecrit tres bien ..........


                      • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2012 19:24

                        Raphaël,
                         Dans votre état, pourquoi avoir choisi un tel avatar, comme si vous étiez Louis XIV ?
                         Mais je vais plus loin, puisque vous m’en donnez l’occasion avec un « A propos » aussi long, aussi détaillé.

                        "Sachez que je ne goûte guère aux mets superficiels en général.« 
                        De quels mets goutez-vous ?

                         »Les touristes de la culture me paraissent trop légers, et les creux lurons m’ennuient. Mais je vais tendre l’oreille ici, avec plein d’humilité, de tolérance et de patience à vos aimables chansons.« 

                        Ah, vous pensiez vous réfugier dans »The voice France ?« sur Agoravox ?
                         
                         »Je respecte le savoir, loue la culture, vénère les enseignements. Il est important à mes yeux d’édifier, de construire, d’enrichir son esprit autant que son coeur.« 

                        Donc, vous travaillez sans même le savoir ...

                         »Sachez qu’en général je me meurs d’ennui.« 
                        Là, je dirais que cela ne correspond pas avec le point précédent.

                          »Je suis un oisif, une espèce d’aristocrate désoeuvré en quête d’aventures, d’amours, de futiles occupations.... Mes terres sont presque aussi vastes que celles des plus riches propriétaires et seigneurs du pays réunis. C’est là le legs de mes ancêtres, terres conquises au prix d’un bien noble sang... L’or et la musique sont les hôtes continuels de mon château où l’on n’y boit nulle part ailleurs meilleurs vins. La fête, l’art et la danse forment l’ordinaire de mes jours insouciants.« 

                        Donc, bien loin de cet handicapé en dessous du seuil de pauvreté.

                         »Je suis né sous les lueurs de la nuit. Mes pères, les Anciens, viennent du ciel. Ils descendent des étoiles.« 

                        Ésotérique nocturne, quoi ? Sorti d’on ne sait d’où comme un ombre... un peu comme un fantôme/
                         
                          »des cicatrices imaginaires héritées au cours de duels« 

                        Ca se confirme. Voilà que l’Izara traverse les siècles avec les caps et des épées.

                         »Je suis craint et respecté, mais surtout très aimé.« 

                        Évidemment, avec une épée dans la main, ... pas folle la guêpe.

                         »A croire que ma renommée ne connaît point de bornes. Je suis le plus bel oiseau de ces lieux, l’unique albatros de cet espace de libre expression. Ma plume admirable et mon aile majestueuse confèrent à ma personne autorité, dignité et infinie élégance."

                        Alors, là, chez moi, cela s’appelle être péteux avec le col de cravate qui pète de partout..

                        Un conseil, redescendez sur Terre, à votre époque. Vous verrez il y a bien d’autres choses à voir.

                        Je ne sais quel smiley utilisé celui-ci  smiley ou celui-là  smiley
                         
                         


                      • Valeska 27 mars 2012 19:27

                        C’est clair, il est malade pour qu’est ce qu’il veut.

                        Un petit fils à papa qui se la joue arrogant je dirais plutôt. 


                      • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2012 19:35

                        Valeska,
                         Il faut toujours complètement un texte.
                         Quand en plus, il y a une présentation aussi « in », là, on passe à la vitesse supérieure.
                         Dans ma vie, j’en ai connu des masses qui se croyaient sorti de la cuisse de Jupiter.
                         Mais souvent il fallait le détecter à l’usage. Ici, tout est écrit.
                         Il n’y a plus qu’à utiliser à bon escient.
                         Avec mon pseudo d’enfoiré, cela coule de source...
                         smiley


                      • Valeska 27 mars 2012 19:44

                        >> Vous n’êtes que des putes !!

                        >> Ouiiii !!

                        >> FDG, vous voulez du changement ?

                        >> Noooon !!

                        >> UMPS, vous voulez en bavez ?

                        >> Ouiiii !!

                        Je ne préfère rien ajouter, ça me déprime ...


                      • Valeska 27 mars 2012 22:25

                        @Orion. « Le travail rend libre », je sais ce que ça signifie ... (Auschwitz).

                        Mais je ne peux qu’être en désaccord avec l’article, le travail s’est faire progresser la société, s’est accomplir quelque chose, c’est se rendre utile.

                        Ce n’est pas le travail en lui même qui est dégradant (même si il y a des jobs de merde, j’ai connue, j’ai appris à serrer les dents), c’est la façon dont le système financier exploite l’homme afin d’en tirer toujours de meilleurs profits, quitte à le déshumaniser.

                        Après que quelqu’un vivant aux frais de l’État (RSA, pension, allocs..) insulte ceux qui travaillent, c’est quelque chose que je digère toujours mal.


                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:01
                        Eloge de mon improductivité
                        Dans cette société obsédée par l’accès aux biens matériels revendiqué comme un droit, je suis heureux de ne rien produire.

                        Mieux : je suis satisfait de n’avoir pas à me soucier de ma subsistance. D’autres travaillent à ma place. Ils s’occupent de me nourrir pendant que je songe à élever leur esprit. Chacun est à sa place : les âmes primaires persuadées que la vie est avant tout matérialiste la passent à turbiner bêtement jusqu’à la retraite tandis que les improductifs évolués de mon espèce dénoncent l’inanité des activités de ces travailleurs matérialistes érigées en véritable religion par la masse laborieuse à laquelle ils s’identifient avec fierté.

                        Susciter l’irritation des productifs qui font vivre leurs critiques est pédagogues et salutaire : ce faux sentiment d’injustice provoqué dans leur âme de brute leur permet, petit à petit, de se rendre compte de la vanité des valeurs matérialistes auxquelles ils sont attachés, si dérisoires qu’elles sont raillées par ceux-là mêmes qui en bénéficient sans s’en être le moins du monde acquittés au prix de leur sueur. Ce qui révolte beaucoup ces petits esprits...

                        Loin de se prostituer aux hérésies du siècle, les vrais seigneurs piétinent le pain sacré de la plèbe qui les nourrit.

                        Le rôle du pasteur n’est pas de maintenir les ânes dans leurs illusions consuméristes mais de les faire sortir de leurs étables câblées sur les bouquets de chaînes de télévisons aux clartés frelatées pour leur montrer le soleil.

                        Je ne suis pas sur terre pour flatter mes bienfaiteurs borgnes et endormis mais au contraire pour leur ouvrir les yeux. Ils travaillent pour que je puisse manger et les critiquer ensuite, oui et alors ? Le travail n’est pas l’argument final de toute cause. Donner raison aux ânes simplement parce qu’ils sont attelés à la charrue, suent, peinent, se lèvent tôt, c’est comme donner raison aux limaces parce qu’elles bavent, aux idiots parce qu’ils sont heureux, aux alcooliques parce qu’ils chantent. Sous prétexte que ces bêtes de somme financent mon existence d’improductif je devrais les encourager à cultiver l’imbécillité ? Au contraire, en désacralisant leur pain qui me fait vivre je les invite à lever les yeux plus haut que leurs jours bornés par des considérations bancaires, alimentaires, syndicalistes ou socio-professionnelles.

                        Toute l’existence de ceux qui contribuent à me maintenir dans l’état glorieux de railleur improductif est vouée au travail. Leur but : devenir propriétaire d’une maison, passer une retraite sereine -si ce n’est sénile- se payer des vacances, constituer un héritage pour leurs enfants, etc.

                        Soit. Et après ?

                        Construire ou acquérir une maison, s’assurer une retraite aisée, offrir un héritage à la descendance, partir en voyages... Cela leur fait une belle jambe ! Rien que des choses temporelles.

                        Sont-ce là les richesses suprêmes de la vie humaine ? Oui s’offusqueront les equus asinus avides de foin.

                        Ces désirs aussi vulgaires seraient donc l’aboutissement de leur passage sur terre ? Quelle tristesse ! Quelle indigence ! Certes il est légitime d’aspirer à ces vanités car nous ne sommes pas des désincarnés et nous avons besoin de nourriture, d’un toit, d’eau, de chauffage, et même de nous amuser.

                        Mais miser sur ce qui est voué à la désintégration, réduire une vie à un lavabo, une croisière, un salaire, une marque de voiture, une habitation flatteuse, un tuyau de fibres optiques, n’est-ce pas se moquer de ceux qui, comme moi, vivent non POUR l’accès aux biens matériels issus du travail mais GRÂCE aux biens matériels issus du travail des autres ?

                        Je m’explique.

                        Le travail des autres à mon bénéfice est le prix à payer à leur« désabrutisssement ». Par leurs efforts, leur courage au labeur, leurs sacrifices ils contribuent à m’épargner les vicissitudes et soucis liés à leur condition d’abrutis. En échange, je leur ouvre les portes de la vérité izarrienne. Ce qui est loin d’être une tâche aisée dans ce monde dominé par le culte du Veau d’Or... Bref, ils me nourrissent physiquement, je les nourris spirituellement. Tout se paye, tout se mérite en ce monde. Aux uns il sera demandé plus d’efforts qu’aux autres pour s’humaniser, s’élever selon leurs capacités à comprendre l’essentiel ou leur degré d’abrutissement... Cela peut sembler injuste mais c’est ainsi : nous ne sommes pas tous égaux devant l’intelligence.

                        Je mérite que me soient épargnées la peine et la perte de temps engendrées par le travail, tandis que ceux que je tente d’éduquer payent leur ignorance, leur bêtise, ou plutôt payent leur difficile« apprentissage des hauteurs » au prix établi selon des critères non sottement arithmétiques mais hautement spirituels.

                        En vertu du fait que j’ose dire la vérité, ne succombant ni au mensonge, ni aux artifices, ni aux flatteries, refusant tout compromis avec l’époque, on me taxe de parasite. De fou. De fainéant.

                        Je suis comme le chardon qui pousse en plein champ, au milieu du passage, perçant le goudron, inutile, méprisé, isolé, menacé d’être arraché, considéré juste bon à être dévoré tout cru par les ânes qui ne songent qu’a remplir leur panse (il est bien connu que les ânes raffolent des chardons).

                        Jusqu’au jour où on s’aperçoit que le chardon que nul ne voulait nourrir a engendré une magnifique fleur.

                        VOIR LA VIDEO :

                        http://www.dailymotion.com/video/xdjhfg_eloge-de-mon-improductivite-raphael_news


                      • restezgroupir44 restezgroupir44 27 mars 2012 18:13
                        Un travailleur est un esclave à temps partiel. C’est le patron qui décide de l’heure à laquelle il vous faut arriver au travail et de celle de la sortie - et de ce que vous allez y faire entre-temps. Il vous dit quelle quantité de labeur il faut effectuer, et à quel rythme. il a le droit d’exercer son pouvoir jusqu’aux plus humiliantes extrémités. si tel est son bon plaisir, il peut tout réglementer : la fréquence de vos pauses pipi, la manière de vous vêtir, etc. Hors quelques garde-fous juridiques fort variables, il peut vous renvoyer sous n’importe quel prétexte - ou sans la moindre raison.



                          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:00
                            Richesses et misères du travail
                            Le travail peut être aussi bien être une aliénation qu’une libération si on tient compte des diverses sensibilités collectives et individuelles des personnes qui s’y adonnent.

                            Pour la plupart des personnes le travail (dans le sens du travail rémunéré pratiqué hors de chez soi à raison de huit heures par jour, bref ce qu’on nomme le « système ») est non seulement un moyen commode, ordinaire d’obtenir honnêtement, régulièrement et légalement des ressources, mais constitue également un équilibre vital tant sur le plan psychologique que physique.

                            Que cela soit par choix, par nécessité ou par atavisme peu importe, le fait est là : pour cette partie de l’humanité le travail est une libération, un privilège, et sera même vécu comme une distraction.

                            Pour d’autres il sera une aliénation. Évidemment tout dépendra des circonstances socio-économiques, du contexte où se pratiquera le travail ainsi que de l’état d’esprit, de la culture, de la sensibilité de chaque individu. Cela dit le travail du « système » n’est qu’une forme consensuelle, traditionnelle du travail en général. Mais l’écrivain, le poète, voire même le joueur de tiercé professionnel travaillent eux aussi, sauf que la forme est différente.

                            Le plaisir pour chacun d’eux est le même, rien ne diffère dans le fond. Que ce soit le labeur de l’ouvrier qui trouve son bonheur dans son usine ou le travail d’écriture de l’écrivain qui vit tous les jours son « paradis intellectuel » à travers ses pages noircies, le travail quand il est accepté comme un mode de vie épanouissant prend nécessairement une dimension positive.

                            Ouvrier, paysan, poète, PDG : dans tous les cas le travail fournira à celui qui s’y adonne avec coeur de glorieuses satisfactions. Il formera les muscles du premier, donnera une qualité de la vie au second, agitera les neurones du troisième, contribuera à l’assise socio-culturelle du dernier, chacun selon ses qualités dominantes. Bref le travail rend heureux socialement et/ou individuellement ceux qui s’y adonnent avec conviction : épanouissement physique et social pour le manuel, satisfaction matérielle l’artisan, enrichissement bancaire pour le commercial, jouissance cérébrale pour l’intellectuel, bienfaits culturels pour l’artiste...

                            Dans l’idéal tout le monde trouve son compte dans le travail tel qu’il est défini selon les critères pédagogiques de notre époque, qu’il soit professionnel ou privé.

                            En ce sens le travail, qu’il soit effectué sous une forme privée ou professionnelle, rémunérée ou non est utile et structurant pour la personnalité du travailleur, épanouissant pour lui car accepté et vécu comme tel. Entre l’homme qui passe ses journées dans son usine et celui qui la passe au bord de la plage, quelle différence dans le fond ? N’est-ce pas plutôt la manière de vivre les activités qui en font leur valeur, leur saveur ?

                            Bien vivre une journée à l’usine n’est-il pas préférable que mal vivre une journée à la plage ? S’il y a des gens qui sont heureux de travailler dans le « système », pourquoi vouloir à tout prix leur ôter ce plaisir ? Ils sont utiles tant à ceux qui travaillent qu’à ceux qui ne travaillent pas. Personnellement je m’ennuie très vite sur une plage. Une heure à ne rien faire étendu sur une plage est un maximum pour moi. J’imagine mal un ouvrier passer ses journées à ne rien faire après 40 ans d’usine. Même moi qui n’ai jamais travaillé je m’y ennuie au bout d’une heure...

                            Je prône certes la libération de l’homme par rapport au travail, mais exclusivement pour ceux qui y trouvent avantage. D’ailleurs le travail ainsi supprimé dans les usines où l’on aura mis des robots à la place des hommes sera de toute façon remplacé par un autre, plus ludique certes mais le fond ne changera pas : l’homme s’adonnera à des activités distrayantes quoi qu’il en soit.

                            Pourquoi ne pas admettre que l’ouvrier moyen considère son travail à l’usine comme une immense distraction permettant de meubler son existence, de donner un sens à sa vie entière, voire à sa descendance ?

                            L’activité de l’ouvrier que l’on aura remplacé par le robot dans l’usine ne sera de toute façon que déplacée, mais non supprimée car enfin il faut bien faire quelque chose de ses journées. Quand bien même cette activité nouvelle serait ludique, l’ouvrier sera-t-il heureux pour autant de se retrouver à faire du ski, du tir à l’arc, des siestes, des activités artistiques ou des promenades pédestres toute ses journées ? Il se pourrait bien qu’il regrette son usine...

                            Donc, prudence. Ne nous hâtons pas d’imaginer de belles théories en ce domaine. L’homme est bien plus complexe -et paradoxalement plus simple-, mais aussi plus imprévisible que ce qu’on pourrait croire. La théorie c’est bien, mais la pratique nous montre souvent que l’homme n’est pas toujours fait pour ce qu’on croit et nos belles idées n’ont plus de poids face à la réalité, laquelle est parfois beaucoup plus simple.

                            Ainsi on ne peut pas vraiment juger de ce qui fera le bonheur des autres. Moi je ne juge plus celui qui travaille et qui aime ça. Je demande en retour à ce que l’on ne me juge pas sur ma situation par rapport au travail professionnel, qui pour la plupart des travailleurs habitués à leur mode de vie sera considérée comme une calamité(mais qui à mes yeux est un immense privilège).

                            Ma situation me convient à moi, elle ne convient pas nécessairement au voisin. Nous sommes tous différents, c’est ce qui fait que les problèmes liés au travail ne sont pas applicables à tout le monde. Ainsi le travail remplacé par les machines peut être un progrès pour certains mais un non-sens pour d’autres. Je le répète, un travail bien vécu, épanouissant ne sera jamais considéré comme un travail. Et passer ses journées à faire des activités autres que des activités professionnelles ne sera pas nécessairement un gage de bonheur pour certains.

                            Après, que ce travail épanouissant soit rémunéré ou non, cela est un autre problème.

                            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:03
                              Futilité de l’emploi
                              N’ayant jamais été trituré par le moindre désir de promotion sociale, de« liberté financière », d’épanouissement professionnel, j’ai vécu jusque vers trente ans chez mes parents.

                              Ce furent les années les plus heureuses de mon existence. Parfaitement désargenté, durant cette longue période je n’ai à aucun moment rêvé de toucher un salaire, bien au contraire.

                              La perspective de l’indépendance matérielle ne m’a jamais séduit, c’est la raison pour laquelle de toute ma vie je n’ai émis la moindre revendication au travail rémunéré. L’accès aux biens matériels (voiture, garage pour la loger, canapés, parasols, piscine, portail électrique, vacances, chaudière, véranda, skis, caravane, bateau, etc.) que depuis tout temps j’estime superflus a toujours été pour moi une forme d’esclavage à des causes futiles.

                              Un peu d’argent de poche pour mes amusements de Peter Pan m’a largement suffit. Pourquoi exiger de l’existence plus de confort et de rêves que je n’en avais déjà avec mon lit, mon bureau et ma machine à écrire dans la vaste bibliothèque paternelle où s’entassaient de vieux ouvrages, plus de jouissances que celles, gratuites, saines et immédiatement accessibles que me procuraient les éléments, les saisons, les choses simples du quotidien, plus de trésors alimentaires que ceux que mes parents récupéraient dans les poubelles des magasins alentours ?

                              Je circulais aussi bien que n’importe qui en pratiquant l’auto-stop. Je suis allé ainsi visiter toutes les régions de France et une dizaine de pays d’Europe. Mes déplacements locaux s’effectuaient par ce même moyen. J’étais comme un propriétaire de véhicule, les inconvénients de la propriété en moins.

                              Aussi je ne comprends pas que des jeunes sans travail -mais non sans sécurité alimentaire et matérielle de base- ne se satisfassent pas de leur sort, stérilement turlupinés par des rêves de possession de véhicule, de vacances au soleil, d’achat de maison... Je peux comprendre que l’on exige un travail quand on est dans une situation réellement critique, mais lorsque l’on a accès avec certitude à des ressources minimales, je considère comme une hérésie, un luxe honteux et surtout un comportement anti-civique inspiré par du pur égoïsme le fait de réclamer du travail, donc un salaire, alors que tant d’autres jeunes loin d’être dans une situation aussi chanceuse en ont légitimement plus besoin que soi-même !

                              J’estime que dans un contexte socio-professionnel difficile où il y a tant de chômage, la moindre des choses pour un jeune ayant accès d’emblée au minimum vital sans avoir l’impérieuse obligation de gagner un salaire, c’est de se contenter de ce qu’il a et de laisser la place aux autres, pères de famille ou chômeurs sans ressource, qui ont vraiment la nécessité de travailler.

                              Cela ne l’empêche nullement de vivre, AU CONTRAIRE ! 

                              Un jeune sans travail mais néanmoins en pleine sécurité matérielle -ce qui fut mon cas- devrait remercier le sort et en profiter pour occuper ses jours à des choses plus passionnantes que la recherche d’un emploi. Ne pas devoir travailler pour financer l’achat d’une voiture, d’une maison, d’un salon, d’une cuisine, etc. est une chance. Persuadés pourtant que leur salut ne peut passer que par l’accumulation de biens matériels futiles et grotesques ainsi que par le mimétisme social basé sur le modèle dominant, cette jeunesse sans emploi ira grossir les statistiques du chômage en réclamant à la société un dû dont elle n’a fondamentalement pas besoin.


                              Désirer travailler pour pouvoir se faire construire une maison quand on a déjà un toit au-dessus de sa tête, pour se nourrir tandis que la providence Poubelle pourvoit en partie aux mets et desserts ou bien pour posséder une voiture alors qu’on peut effectuer gratuitement de courtes et longues distances avec les véhicules des autres, cela reste du secondaire, du superficiel, de l’amusement que l’on prend à tort pour des choses sérieuses.

                              On me rétorquera qu’un jeune qui a envie d’une vie de couple et de fonder un foyer doit s’émanciper de la proximité et de la dépendance parentales... Faux ! Jusqu’au début du siècle dernier en France des familles étendues se sont constituées au sein d’un même foyer, et aujourd’hui encore la chose est courante dans les pays où la mentalité est patriarcale et le sens de la famille reste fortement ancré. Et cela fonctionne parfaitement. Moi-même pendant des années je suis demeuré sous le toit parental sans argent, heureux entre le contenu de mes chères poubelles, les hôtes poussiéreux des étagères de la bibliothèque et les regards certes étonnés mais bien réels d’une compagne qui, de son côté adoptait sans problème le système opposé au mien.

                              Malheureusement dans notre société vulgaire basée essentiellement sur les satisfactions matérielles, les autres bienfaits que nous offrent généreusement le sort, la nature ou même l’âge ne sont pas universellement appréciées. Tout n’est question que « d’intelligence de la situation », de maturité de l’esprit, d’indépendance de pensée.

                              Avec mon parcours exemplaire hors circuit du marché du travail, étant totalement détaché des inconsistances sociales, insensible aux inepties matérielles mais réceptif aux beautés simples et naturelles de la vie, je suis l’illustration la plus flagrante de la validité du modèle izarrien, donc de la justesse et de la pertinence de ces présents propos.

                              +++++++

                              Je devance les éventuelles remarques des contradicteurs en précisant qu’il n’y a aucune honte à être chez ses parents jusque trente ans et même plus. La honte c’est de se croire inutile ou de se sous-estimer sous prétexte que l’on ne travaille pas aux yeux de la société. Un homme n’est pas une machine, pas un robot. Il n’est pas sur Terre pour être utile à un système économique mais pour vivre, gratuitement.

                              Je suis chanceux il est vrai et c’est exactement ce que je dis dans mon texte. Je ne suis pas le seul à avoir cette chance que certains considèrent malheureusement comme une malchance. Ils ont autant de chance que moi mais se croient défavorisés par le sort et, influencés par le discours extérieur et les séductions superflues du monde du travail, exigent d’avoir un emploi alors qu’ils pourraient avantageusement s’en passer ! A cause de cette influence de la société de consommation et de la reconnaissance par le travail rémunéré érigé en véritable religion, certains ont tout pour eux et croient pourtant avoir tout contre eux. Chercher un travail est à mes yeux une déchéance quand on peut vivre sans attaches matérielles excessives sur les bases de revenus minimums.

                              J’ajoute que moi je travaille, sauf que mon travail n’est pas reconnu sous prétexte qu’il ne me rapporte aucun argent.

                              Dès qu’une activité ne rapporte pas d’argent, en règle générale elle est dévalorisée par la société. Pourtant il existe des paresseux salariés et des travailleurs courageux non rémunérés.

                              Sachez pour finir que je déteste la paresse, le laisser-aller, la vie de parasite. En aucun cas je n’ai fait la promotion de la paresse. J’ai juste fait l’éloge de la liberté de pensée et d’activité.


                              VOIR LA VIDEO :

                              http://www.dailymotion.com/video/xh0h9q_futilite-de-l-emploi-raphael-zacharie-de-izarra_webcam


                              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:04
                                Comment je vis sans travailler

                                Certains détracteurs me reprochent de « vivre aux crochets de la société » tel un parasite sous prétexte que je ne travaille pas et qu’en plus je me paie le luxe de critiquer ceux qui travaillent, s’imaginant que je touche une pension, des indemnités ou je ne sais quels versements sociaux. Je leur réponds ici.

                                Je ne touche aucune allocation que ce soit (du moins pas encore). Je ne suis même pas à la CMU (je l’ai été durant deux années). Mais même si j’en touchais, je n’en aurais pas honte car si je touche une allocation, c’est que j’y ai droit. Une allocation n’est pas un privilège mais un droit. Je me contente de fort peu de choses, n’ayant pas de goût particulier pour des biens matériels dépassant mes capacités financières (qui sont réduites), comme cela n’est absolument pas le cas de la plupart de ceux qui me critiquent parce que je ne travaille pas et qui se plaignent, eux qui travaillent, de ne pouvoir financer leurs achats inutiles avec leur SMIC...

                                Et même si je touchais une allocation sans y avoir droit, même si ceux qui me reprochent de « vivre sur leur dos » devaient payer cette allocation par leurs impôts, en quoi cela changerait-il leur existence ? Que je touche ou pas une allocation, ils ne paieraient de toute façon pas plus d’impôts pour autant puisque les impôts sont calculés par rapport au montant du salaire et non selon le nombre de « parasites » vivant dans ce pays. Et même si mes détracteurs devaient payer pour des « parasites » de mon espèce, même en ce cas, cela serait encore mesquin de leur part de râler.

                                Personnellement je ne serais pas du tout gêné de devoir payer pour des gens qui ne travaillent pas car cela est LEUR problème, pas le mien. Même si je dois contribuer à leur entretien sur le plan matériel, sur le plan moral je ne serais nullement gêné par LEUR mode de vie. D’ailleurs il m’arrive de donner des pièces à des ivrognes qui font la manche au sortir des magasins, qui traînent toute la journée en groupes de buveurs SDF avec leurs gros chiens au centre-ville du Mans... Tant que je paye leur oisiveté dans des proportions raisonnables, que cela ne met pas en péril mon budget, en quoi leur vie me dérangerait-elle ? Nous payons bien des impôts iniques, plus ou moins indirectement... Seulement c’est moins visible, moins spectaculaire, moins « scandaleux » de payer des impôts indirects et injustes à travers tiercés, LOTO, carburant, alcools, etc... Je ne juge pas les SDF alcooliques d’ailleurs. Je ne les méprise pas non plus, jamais. Ce sont des hommes blessés, vulnérables, et je ne connais pas les épreuves ou faiblesses de leur vie.

                                Que ceux qui me blâment de ne pas travailler cessent de fumer, ils feront beaucoup plus d’économie en une année de sobriété tabagique qu’ils ne payent d’impôts pour les « parasites » en 10 ans de cotisations sociales... En plus ils ne nuiront plus à leur santé. D’ailleurs tous ces calculs faits au sujet des paiements de cotisations pour les « parasites » sont des calculs plus psychologiques qu’objectivement arithmétiques. Ce qui gêne vraiment mes détracteurs, ce n’est pas de perdre de l’argent en cotisant pour les « parasites », mais de voir certains ne rien faire pendant qu’eux travaillent, comme s’ils les enviaient...

                                Je sais que je vis en société, j’ai conscience de la grandeur de l’homme et de la noblesse de la vie sociale harmonieuse, j’ai une haute idée de la fraternité et mon but n’est pas de profiter de mes semblables(comme le font beaucoup de travailleurs honnêtes qui ne sont animés que par la carotte du salaire, sans nul souci de vertu sociale...) mais de vivre en intelligence avec mes frères humains, dans un esprit de concorde, de solidarité à la Saint-Exupéry, non dans un esprit de rapace. C’est dans cet esprit que je souhaite évoluer dans cette société. Même si dans les apparences je suis un parasite, que mes détracteurs soient convaincus que je fais partie de ces « hommes de bonne volonté » épris de réelle fraternité, d’entente, de progrès social et humain. C’est d’ailleurs pour cela que je suis si peu tendre envers tous les destructeurs de liens sociaux, envers les abêtisseurs de foules, les malfaisants qui ont la loi avec eux...

                                Quant au vrai parasite, celui qui crapuleusement profite de la société sans aucun esprit de fraternité, sans désir de contribution, sans gratitude, c’est SON problème. C’est son stade d’évolution sociale et humaine à lui, ça le regarde. Je n’ai pas à lui reprocher d’avoir peu de conscience, ni son poids économique sur la société d’ailleurs. Qu’il travaille ou pas, je ne payerais de toute façon pas plus d’impôts pour financer son oisiveté, si j’étais imposable.

                                L’on peut fort bien travailler, toucher un salaire, subvenir légalement à ses besoins et être un vrai parasite social, un réel malfaisant, la loi des hommes ne rejoignant pas toujours la morale.

                                J’insiste : si je touche une allocation, je n’ai pas à en rougir. Une république sérieuse et digne de ce nom ne donne pas des allocations à des profiteurs. Si un jour je touche des allocations et que je ne les mérite pas, alors que la société fasse son devoir et qu’elle me demande de lui restituer les sommes indûment allouées. C’est aussi son devoir que de vérifier ces choses. Quand une administration gouvernementale donne de l’argent à un citoyen, la moindre des choses pour l’Etat maître de ses deniers, c’est de vérifier le bien-fondé de cette générosité étatique.

                                Quoi qu’il en soit, j’ai conscience de vivre dans une société égalitaire, juste, loyale, humaine. Je n’aime pas la tricherie économique, sauf pour les déshérités qui n’ont que cela pour vivre (j’ai écrit un texte à ce sujet « VIVE LA TRICHERIE »). Tricher parmi les hommes dans ma situation, c’est se saborder soi-même car les hommes, c’est l’humanité, donc une part de soi. La tricherie n’est juste que lorsqu’elle est la seule réponse à l’injustice, ce qui n’est pas mon cas actuellement puisque, et cela répondra aux interrogations pragmatiques de mes détracteurs les plus réalistes, je vis tout simplement de la Providence.

                                • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:06
                                  Lettre à mon frère qui me reproche de ne pas travailler

                                  Alfredo-Domingue,

                                  Permets-moi d’exercer ici un droit de réponse par rapport à quelques insinuations à mon égard. Il n’est certes pas interdit de me critiquer, encore faut-il avoir les bonnes informations au lieu de se fier aux interprétations des uns et des autres.

                                  Je n’ai jamais méprisé le travail ni fait l’apologie de la paresse, bien au contraire. Il faudrait être imbécile et irresponsable pour condamner le travail ! J’ai simplement raillé les matérialistes primaires qui font du travail une religion, qui n’ont que cela dans leur vie, qui sacrifient leur liberté à des causes vulgaires, gâchent leur existence à se plier aux pressions socioculturelles, victimes d’atavisme.

                                  Chacun met sa fierté où il veut. Je ne mets certainement pas la mienne dans le fait de singer l’homme moyen, par définition très imparfait, pour ne pas dire inepte, attendu que l’homme moyen de nos jours est loin d’être ce fameux « honnête homme » épris de hauteurs, d’idéal, de progrès. Ce qui devrait être normalement la référence de tout bel esprit, de tout citoyen digne, mûr, soucieux non pas de gagner le SMIC mais de contribuer à l’amélioration de l’homme. Certes, voilà de bien grands mots… Hé bien justement, des grands mots c’est peut-être ce qui manque le plus à cette société d’obèses, de cartes de crédit, de canapés, de vacances à la mer et d’écrans plasma.

                                  Personnellement je travaille beaucoup. Même les jours fériés. A ceci près que je ne suis pas payé pour cela et que les fruits de mon labeur ne se voient pas nécessairement : je ne fabrique pas des meubles, ne serre pas des boulons, n’engraisse pas d’animaux, non.

                                  Moi je laboure les cervelles, édifie les esprits, affine les coeurs, élève les âmes.

                                  Mon travail consiste à critiquer mes semblables abrutis de confort, avilis par la mollesse, gavés d’hérésies, à les réveiller de leur léthargie, voire à les éveiller à l’élémentaire intelligence. C’est un travail à la fois ingrat et glorieux. Entrer dans l’étable afin de convertir les ânes, prendre des coups, revenir à la charge, opposer la réflexion aux braiments, c’est mon métier.

                                  Je montre l’exemple du vrai courage, celui qui consiste à oser dire non pas ce qui déplaît, scandalise ou provoque -ce qui serait bien puéril-,mais ce qui est JUSTE, VRAI, SAIN.


                                  Indépendamment de mes propres intérêts.

                                  Pourquoi tant de gens sont-ils si fiers de gagner leur vie ? Parce que, souvent, il n’y a rien d’autre pour eux. Ce siècle a divinisé le travail. Résultat, les caniches ont pris leur revanche. Quand ce ne sont pas les loups.

                                  Je suis incapable de gagner ma vie par-moi-même. Je bénéficie d’ailleurs du statut d’invalidité pour « troubles comportementaux » qui me donne le droit de toucher une pension mensuelle. Ce n’est du vol ni de l’abus mais un simple droit. A partir de là, je n’ai de compte à rendre à personne.

                                  Le fait de ne pas travailler ne m’interdit nullement de critiquer ceux qui travaillent, même si je bénéficie des efforts fournis par ceux-là que je critique. Nous sommes dans un pays démocratique où la liberté d’expression est sacrée. M’est-il interdit de critiquer une peinture sous prétexte que je ne suis pas peintre ? Un roman parce que je ne suis pas romancier ? Un gâteau pour la raison que je ne suis pas pâtissier ? Si la peinture est banale, le roman mal écrit, le gâteau immangeable, j’ai le droit de ne pas les aimer et de reprocher leurs œuvres aux auteurs.

                                  C’est parfaitement légitime à partir du moment où la critique est fondée. Il en est de même pour le travail. Ce n’est pas parce que les travailleurs cotisent pour ma pension que je devrais bêler avec le reste du troupeau. Je ne suis pas le prostitué des cotisants. Je leur dois certes la reconnaissance sur le plan matériel (encore qu’ils ne soient responsables de rien puisque ce n’est pas eux qui font les lois et que sans ces lois protectrices des faibles auxquelles ils sont astreints je doute qu’ils acceptent tous de cotiser pour les invalides) mais je ne leur dois rien sur le plan moral. Penser avec justesse exige de ne dépendre d’aucune pression.

                                  Précisons que les cotisations des travailleurs sont faites pour aller aux bénéficiaires. Sinon, quelle est leur raison d’être ? De plus ce système est très moral sur le plan politique : l’argent des travailleurs redistribué aux invalides est ainsi réintroduit dans le circuit, utilisé immédiatement pour l’acquisition de biens de première nécessité, contribuant ainsi à la bonne santé économique du pays.

                                  Simple rappel : il est normal que dans une société ce soient les travailleurs qui cotisent pour les invalides et non l’inverse !

                                  Alfredo-Domingue, il est regrettable de devoir émettre de telles évidences. Je me sens supérieurement intelligent face à la masse « ânesque » de ces travailleurs qu’on flatte de tous côtés et qui, se sentant si bien caressés, ne mordent plus, s’endorment, trouvent des charmes à leurs chaînes.

                                  Les travailleurs que tu estimes tant sont, dans une bonne proportion, des opportunistes plus ou moins irresponsables, égoïstes, mesquins, qui ne voient que leurs intérêts personnels et qui font passer cela pour du courage, du civisme, de l’honnêteté. S’il n’y avait pas de lois protégeant les plus faibles, ces « honorables travailleurs » se laisseraient entraîner par la pente de leur nature mauvaise. La preuve : dépourvus de tout sens moral ils laisseraient volontiers à l’abandon les gens comme moi inaptes au travail, leur excuse en ce qui me concerne étant toute trouvée : je les critique !

                                  Mais en même temps je comprends ce comportement étriqué consistant à ne voir que son nombril au sein de structures faites pour le bien de la collectivité, c’est humain. Quoi qu’il en soit je ne suis pas dupe du discours ambiant moralisateur dans le monde du travail.

                                  Les héros du travail n’existent pas.

                                  Dans le meilleurs des cas il n’y a que des braves gens honnêtes qui souhaitent vivre dignement, des gens qui aiment leur travail et le vivent comme un épanouissement, voire un réel amusement.

                                  Dans le pire des cas, de grandes personnes immatures pour qui posséder une voiture qui brille, une maison de style Phénix, un compte en banque fourni représente le summum de la réussite et de la reconnaissance. C’est leur droit, je respecte leur manière de mener leur vie tant qu’ils ne m’imposent pas leurs vues, même si je ne partage pas leurs valeurs et que je les raille ouvertement parce que je préfèrerai toujours l’éclat de l’esprit à l’éclat d’une carrosserie de voiture. Chacun est à son niveau d’évolution. Je demande juste que l’on respecte également ma liberté de ne pas adhérer aux critères dominants.

                                  Dans des cas encore plus douteux, il y a aussi les petits envieux qui aimeraient devenir aussi riches que leurs patrons sans l’avoir mérité.

                                  Je me lève à 10 heures du matin, c’est très vrai. Est-ce un crime ? Si je me lève tard c’est que je me couche tard, m’ingéniant à bastonner verbalement jusqu’au cœur de la nuit mes semblables qui n’ont pas les moyens de réfléchir sur le sens de leur vie. Ou le non sens de leur travail.

                                  Et d’ailleurs je n’ai pas à me justifier de l’heure à laquelle je me lève.

                                  Bien des travailleurs pour qui leur emploi est l’unique repère important dans l’existence seraient incapables d’occuper intelligemment leurs journées s’ils se retrouvaient du jour au lendemain sans travail. L’alcool, la déprime, le suicide sont souvent les seules réponses au malaise des esclaves libérés de leur travail…

                                  Des arguments sains, solides, honnêtes, je n’en manque pas pour promouvoir ma cause. Je t’invite à aller consulter mes textes traitant de la question.

                                  Pour réfléchir sérieusement sur la question du travail et donner une chance aux plus courageux de se libérer totalement de la mentalité « dupontesque » qui aliène encore leur pensée à des causes ineptes, j’engage les esprits libres -ou aspirant à le devenir- à prendre connaissance des nombreux textes de mon blog traitant du travail :

                                  http://izarralune.blogspot.com

                                  Je souhaite que cette lettre contribue à mettre les choses au point et rectifie des erreurs de jugement. Il en va de mon honneur non seulement de pensionné pleinement assumé de l’AAH mais également de membre de la famille des IZARRA.


                                  • foufouille foufouille 28 mars 2012 13:11

                                    Je ne touche aucune allocation que ce soit (du moins pas encore). Je ne suis même pas à la CMU (je l’ai été durant deux années)

                                    tu dis le contraire plus loin
                                    l’aah est au dessus du plafond cmu


                                  • ZEN ZEN 28 mars 2012 09:10

                                    Personnellement, je préfère Eloge de la paresse de Lafargue
                                    A lire en parallèle avec De la servitude volontaire de La Boëtie


                                    • hacheii 28 mars 2012 11:07

                                      Je suis d’accord, les socialistes et les gauchistes ne veulent qu’avoir un patron, un maître, et être les esclaves de ce maître, ils veulent une vie facile dans laquelle ils n’auraient plus qu’à obéir et serait déchargé de toute contingence matérielle, leur bon maître fournissant à leurs besoins.

                                      Le plus révélateur de cet état d’esprit ce sont les fonctionnaires, qui pour la plupart sont des gens de gauche malhonnêtes, incompétents et irresponsables, et qui cherchent un petit boulot bien payé dans lequel ils n’aient qu’à obéir, pas à réfléchir ou à se casser la tête.

                                      La fonction publique leur convient très bien, puisqu’ils sont toute leur vie pris en charge par l’Etat, qu’ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des esclaves obéissant, ou les kapos, sans jamais se poser de question, surtout pas ; C’est le genre de boulot rêvé par tous les esclaves que sont les gens de gauche.

                                      Alors oui, de temps en temps leur condition d’esclave les révolte et ils descendent dans la rue pour faire semblant de protester, pour montrer qui est le vrai maître ici et sauver l’honneur, mais la révolution terminée tout le monde retourne à ses chaines adorées ........ les chaînes dorées de l’esclavage Marat

                                      Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude.  Napoléon Bonaparte


                                      • JACKTURF JACKTURF 28 mars 2012 11:10

                                        Enfin quelqu’un qui a su élever son niveau de conscience pour comprendre les tares de nos sociétés dites modernes !

                                        Seules les trépanés du cerveau, lobotomisés par des siècles de servitudes, s’élèveront contre ce véritable hymne à la vie !

                                        Bravo M. Xavier-Louis de Izarra


                                        • JACKTURF JACKTURF 28 mars 2012 11:29

                                          Personnellement je ne suis pas allé aussi loin dans la réflexion dans mon article sur les prédateurs modernes, mais il y avait déjà une bonne base de travail, pour qui souhaite élever son niveau de conscience...

                                          Extrait des prédateurs modernes ! (1er article en haut à gauche du blog)

                                          Pour revenir au gagnant perdant : Cet équilibre tenant dans le fait de l’acceptation d’une partie, que l’on se serve d’elle soit par son savoir soit par son art pour que l’autre partie puisse se développer et s’enrichir en espérant consciemment ou inconsciemment qu’en retour il en retirera lui même quelque chose ! Le problème c’est que cet équilibre tend à se rompre de plus en plus, de par un système économique mondial privilégiant le prédateur financier (spéculateurs et autres actionnaires de fonds de pension réclamant toujours plus de dividendes et faisant la pluie et le beau temps dans les entreprises) au détriment de la valeur travaillée !

                                          la totalité ici : http://jackturf.blogspot.fr/# !/2012/03/les-predateurs-modernes.html


                                          • JACKTURF JACKTURF 28 mars 2012 11:53

                                            Boudiou, déjà relégué en seconde zone l’article !

                                            Sur ce site, on aime pas ce genre d’articles, on préfère la mélenchonite aigue !

                                            m’étonne pas que le cerveau des hommes ne dépasse pas le Qi d la libellule...

                                            Désespérant !


                                            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 13:30

                                              Foufouille,

                                              Ce texte avait été écroit AVANT que je ne soit reconnu handicapé, d’où cette incohérence apparente.

                                              Raphaël Zacharie de IZARRA


                                              • foufouille foufouille 28 mars 2012 14:58

                                                ok
                                                donc tu vivais de quoi ?


                                              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 19 juin 2012 00:54

                                                Je vis grâce aux efforts de ces imbéciles de travailleurs. Sur leur dos, en un mot.

                                                Raphaël Zacharie de IZARRA


                                              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 19 juin 2012 00:55

                                                Avant, je vivais de l’air du temps.

                                                Raphaël Zacharie de IZARRA


                                                • samuel 6 juillet 2012 09:55

                                                  Je vais essayer de me couper une jambe pour pouvoir toucher une pension d’invalidité et ainsi pouvoir accéder à l’oisiveté.

                                                  J’espère seulement que tout le monde ne fera pas comme moi...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès