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Commentaire de mbdx33

sur Seize millions d'euros dans la poche d'un patron


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mbdx33 mbdx33 28 mars 2012 16:30

La réaction classique :

la principale actionnaire touche ... ON S’EN FOUT !

Levy a fait son boulot,rien de plus. Sans les 50 000 employés de Publicis, il n’est rien et ne fait rien.

Je n’ai pas de complexe avec le fait que des personnes gagnent du fric. Je n’ai pas de problème avec le fait que des entrepreneurs qui se sont versés des salaires au raz des pâquerettes, aient touchés le RSA, aient mis des biens personnels en gage pour que leurs boîtes décollent ou puissent traverser une passe difficile, puissent avoir un juste retour et se verser des salaires élevés par la suite. C’est la compensation de leurs sacrifices. Et je fréquente assez de patrons de PME pour savoir que la majorité ont connu cela et parfois le vivent encore.

Les Lévy, Forgeard, Landeau, Espanoux, Morin, Bilger, Miller, Russo, Tchuruk, Zacharias, Bernard, Weinberg, Messier, Jaffré ne font pas partie de ce monde des entrepreneurs qui mouillent sa chemise et même souvent son slip pour faire tourner une affaire et crouter leurs salariés.

Défendre l’indécence de tels prédateurs c’est vraiment absurde. la qualité d’un dirigeant ne se mesure pas en million d’euros. Rien ne peut justifier de tels écarts de rémunération.

Personne ne peut revendiquer que le travail accompli au sein d’une entreprise vaut en retour 1, 2, 10, 20... million d’euros d’indemnités. Une telle vanité est insupportable.

Ces patrons sont des voyous en cols blancs, ils sont aussi responsables que ces politiques incompétents, qui n’ont eu aucune vision industrielle de la France et l’ont mise à genoux depuis 40 ans :

  • en privatisant à tour des bras les industries les plus en pointe de notre pays
  • en augmentant toujours plus les contraintes et les charges
  • en laissant sortir de l’école des classe d’age entière sans formation, ni diplôme alors que l’on a eu au minimum dix ans pour le faire.
  • en licenciant des classe d’ages entière de salariés (préretraites, retraites anticipées) , mesures financées en partie par les pouvoirs publics
  • en vendant des pans entiers d’industries à des prédateurs plus gros qu’eux
  • en exerçant des pressions énormes sur les sous traitants pour ne pas rogner leurs marges
  • en garantissant des dividendes excessifs aux actionnaires tout en tirant les salaires de leurs employés vers le bas.
  • en financiarisant les activités au détriment de l’innovation , de la compétitivité et de investissement dans les outils de production.
  • en ayant aucune vision de métier ou d’industriel mais une logique comptable
  • etc.
Diriger une entreprise ou gouverner un pays ce n’est pas cela.

C’est se lever tous les matins avec pour motivation de faire en sorte que les salariés puissent trouver un cadre de travail qui leur permet de donner le meilleur d’eux mêmes, et qu’en juste retour ils permettent à l’entreprise d’accroitre ses productions et ses résultats.

Cette vision du patron peut paraitre paternaliste, mais elle permet de pouvoir serrer la main avec fierté tous les matins de ses employés les yeux dans les yeux, de pouvoir un peu plus compter sur eux à chaque fois que nécessaire et de garantir une qualité de travail à ces clients.

Diriger c’est prendre des risques calculés et ne pas financer les pertes en baissant perpétuellement le pouvoir d’achat des travailleurs, qui sont je le rappelle aussi les premiers clients de nos entreprises (consommateurs).


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