Vous croyez aux sondages, vous ?
Vous faites de la fiction et c’est bien ce qui sépare
Mélenchon (et ses admirateurs)
de Bayrou (et ses admirateurs).
J’ai aussi de la mémoire et je ne vois pas ce qui
différencierait Mélenchon des autres. C’est un prestidigitateur mais le monde
est ce qu’il est. Dans un autre monde, plus solidaire et internationaliste,
peut-être. Si son programme est appliqué, la France du président Melenchon
serait ostracisée, appauvrie et encore plus surendettée (elle sortirait de
l’euro car les autres pays européens ne cautionneraient pas sa politique et la
nouvelle monnaie serait dévaluée).
D’abord, ce n’est pas parce qu’une chose est
depuis longtemps que c’est ce qui est juste ou idéal. Les cynismes auront
décidément tout raflé jusqu’au bout. Le cynisme des politicien(ne)s (je ne dis
pas « homme ou femme politique » exprès, car c’est devenu un métier et
non une fonction) et le cynisme (ou l’« autruchisme ») des électeurs.
Ensuite, les sondages n’ont aucune valeur
représentative. Avez-vous déjà été contacté par un institut ? Si oui, dans
quelles circonstances et avec quel message à faire passer. Si non, peut-être
travaillez-vous ou avez-vous d’autres occupations que d’être chez vous en plein
milieu de la journée. Ils ne servent qu’à induire des comportements et à
démoraliser certaines troupes. Vous croyez vraiment qu’a part Sarkozy, Hollande
et Bayrou, quelqu’un peut gagner s’il passe le premier tour ? Les autres ne
dépasserait pas le 30%, et je suis large. Favoriser Le Pen et Melenchon, c’est
favoriser son adversaire, en envoyant un signal inaudible : cf avril 2002.
Les gens qui critiquent Bayrou ont raison dans
leurs constats tout en n’apportant pas les bons remèdes. Ils invoquent des
problèmes inhérents au système et non au programme et au valeurs. "Il est
bon, mais il n’y arrivera jamais." Et bien c’est profondément condamnable.
Les commentateurs critiquent le même système
pourri jusqu’à la moelle, faussé par les médias, faussé par les sondages,
faussé par les silences et l’omerta la plus immonde. Mais ils participent à sa
perpétuation en ne voulant pas voir la porte de sortie, en ayant un esprit
clanique et idéologisé. Ils préfèrent continuer à couler avec l’orchestre qui
continue à jouer la valse. Réveillez-vous ! Bordel !
Personne n’a raison à 100%, mais prenez au
moins celui qui à le moins tort.
Si Bayrou faisait fasse à des électeurs
sensés, sans influences et sans préjugés (bon d’accord, ça n’existe pas), il
gagnerait à 60 % au 1er tour. Ce qu’il dit est juste du bon sens. Et les gens
se disent (comme des c...) : "Il y a un truc-là, non ? Bon ben, je préfère
me faire avoir par les autres, au moins c’est plus clair et je les connais
!"
Si les citoyens ne s’identifiaient qu’à un
seul camp, ce serait toujours le même qui gagnerait. Or, il y a bien des gens
modérés qui pensent qu’il y a de bonnes idées et valeurs de part et d’autre.
Simplifier les systèmes cela les rend
inopérants et non représentatifs et n’est pas un idéal de démocratie.
La forme est un leurre et elle nous conduit
toujours vers le rêve, les forfaitures, la démagogie et les extrêmes.
Les extrêmes rapportent car ils jouent sur des
peurs, des illusions, des oppositions. Si c’est votre monde idéal, bien à vous,
mais n’embarquez pas les autres dans votre désespoir cynique.
Tous les présidents qui ont gagnés ont été de
fins stratèges, mais c’est bien le drame. Le fond, le sérieux, la réalité
devrait être ce qui l’emporte dans une élection de ce type.
Ce qui devrait compter avant tout, c’est le
projet qui correspond aux réalités, dans un monde donné. Bayrou est le seul qui
parle des causent internes et intérieures sans éviter le reste (Europe,
immigration, néocapitalisme, finance internationale), mais en ne les faisant
pas une priorité. Production. Education. Ethique politique. Que voulez-vous de
plus clair et de plus consensuel ?
Tous les cynismes devraient être combattus car
ils ne servent qu’à nous éloigner des bonnes décisions.
Il faut faire le ménage et remettre le pays en
ordre pour reconquérir notre fierté perdue : le projet de Bayrou est le seul
qui le souhaite. Sarkozy président = zéro fierté. Hollande président = zéro
fierté. Mélenchon = 60% de fierté pour la forme, 20% pour le fond. Le Pen, j’en
parle même pas. Bayrou = minimum 70% car il est la personnalité politique
préférée et non rejetée par cette proportion de la population.
Bayrou et son entourage n’est soupçonné
d’aucune affaire, d’aucune appartenance à des lobbys quelconques. Voulez-vous
que l’on nomme les scandales, les provocations verbales intentionnellement des
autres ?
Dans l’isoloir, on vote seul et on se met face
à sa propre responsabilité. C’est à ce moment-là que tout se joue. Avant, c’est
du café du commerce et du troupeau de mouton qui bêlent et suivent les bêtes de
scène ou de foire. Voilà pour le cynisme, j’espère que la merde, ça s’enlève
des yeux dans des moments déterminants et historiques comme ceux-là.
Il suffit de vivre hors de France, d’avoir un
minimum de recul, pour rire un bon coup, car notre trou, c’est nous qui nous le
creusons nous-mêmes.
Il faut arrêter d’avoir une mémoire de poisson
rouge dans son bocal. Mais si les médias faisaient leur boulots EQUITABLEMENT.
Si l’école instruisait au lieu de former (toujours la forme). Si. Si. Si. Ce
serait un autre monde et il serait beaucoup plus respirable et prometteur.
Il n’y a pas plus compliqué que d’expliquer
des choses évidentes. Je pisse dans un violon. Pour la droite le feu mouille et
pour la gauche l’eau brule. Continuons.
Personne ne dépasse la barre des 30%. Tout le
monde penche. Il faut critiquer équitablement. Bayrou n’a pas penché depuis
2002.
Il suffirait juste d’un système qui fonctionne
à l’endroit pour que l’intérêt dy pays passe avant les intérêts particuliers.
Pas d’affaires, pas de lobbys, pas d’omerta de parti = MoDem et Bayrou.
Dans la réalité, il n’y a pas de droite et de
gauche. C’est une appartenance trompeuse. Les gens changent d’opinions selon
leur experience. Être au centre, c’est une opinion, c’est refusé les
extremismes ou leur influence sur les partis majoritaires. Ce n’est pas manquer
de fermeté. C’est être juste et modéré, dépassionné, désidéologisé (Cf
commentaire sur la politique et la religion)
"Dire qu’il suffirait que les gens ne
l’achètent pas pour que ça ne se vende pas !" Coluche