« Mais là ce coup-ci ils iront car ils pensent qu’il y a une brèche... »
La brèche !!! C’est le mot.
Quoique l’on pense de Méluche, de la faiblesse de son programme, du fait que les révolutions ne se fassent pas dans les urnes, la seule chose qui compte c’est que le FDG soit peut-être en train d’entrouvrir une brèche dans le mur mental derrière lequel la dictature libérale nous a enfermé.
Je le soutiens depuis le début dans ce seul espoir. Plus il y aura de partisans radicaux et plus il sera obligé de se dire : « Il faut bien que je les suive puisque je suis leur chef ! »
Si Poutou, Besancenot, qui vous voudrez avaient fait ça je les soutiendrai de la même manière. Mais tout ce que leurs partisans savent faire c’est d’exhiber leur pureté doctrinale et leurs mains blanches.
Comme disait Péguy : « Bien sûr ils n’ont pas les mains sales, l’ennui c’est qu’ils n’ont pas de mains ! »
L’élection présidentielle est un moment, rien qu’un moment. Il faut virer Sarkozy et créer un front du refus au social-libéralisme le plus large et le plus déterminé possible.
En prévision des bagarres à venir qui seront, c’est certain, autrement plus féroce.
Il y a une toute petite possibilité d’ouvrir un espace des possibles. Il faut s’y engouffrer, avec toutes les restrictions mentales que vous voudrez. Ce n’est qu’un début..
Mais répéter en mantra depuis un an, enfin depuis 70 ans, que les élections n’ont jamais permis une révolution, c’est enfoncer à bon compte des portes ouvertes. Tout le monde sait ça !