Orion, je ne suis pas persuadé comme vous que la disparition des emplois découle principalement des gains de productivités. ils existent bien sur, nul ne peut en disconvenir, mais ce n’est là qu’une partie de l’explication.
j’en veux comme preuve le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, en deux ans, Sarkozy à détruit 200 000 emplois dans la fonction public, donc 200 000 jeunes qui n’ont pas accéder à un emploi et qui sont au chômage.
c’est une réponse partielle mais effectivement votre propos mérite plus que quelques lignes.
j’avais écris un article sur les salaires ;
Hold-up sur nos salaires
« Les syndicats et les autres organisations de masse doivent lier
ceux qui ont du travail et ceux qui n’en ont pas par les engagements
mutuels de la solidarité. Le travail disponible doit être réparti entre
tous les ouvriers existants, et cette répartition déterminer la longueur
de la semaine de travail. Le salaire moyen de chaque ouvrier reste le
même qu’avec l’ancienne semaine de travail ! Le salaire, avec un minimum
strictement assuré, suit le mouvement des prix. Aucun autre programme
ne peut être accepté pour l’actuelle période de catastrophes. »
Ecrit en 1938 mais plus que jamais d’actualité si l’on veut sortir du
cycle infernale de la paupérisation que nous impose la finance
internationale.
Le droit au travail est le seul droit sérieux que le travailleur ait
dans une société fondée sur l’exploitation. Cependant, ce droit lui est
enlevé à chaque instant.
Les travailleurs doivent donc se réapproprier les syndicats et mettre
au centre de leurs revendications l’échelle mobiles des salaires mais
aussi l’échelle mobiles des heures.
Ils ne s’agit pas des 35 heures mais du véritable partage du travail existant avec maintient du salaire.
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/hold-up-sur-nos-salaires-103912