Je ne fais que copier-coller un morceau d’article que j’avais écrit (ce sont des chiffres de FRANCE de 2009 ... si vous êtes sur facebook vous devriez pouvoir retrouver cet article complet à cette adresse https://www.facebook.com/note.php?note_id=164329326933026 ::
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Passifs financiers (dette brute) en milliards d’euros
Institutions sans but lucratif : 22,9
Ménages : 1 301,8
Administrations publiques : 1 841,5
Sociétés financières : 10 580,7
Sociétés non financières : 6 884,6
Total, économie nationale : 20 631,5
La dette publique française est inférieure à 9% de la dette brute totale des français
Néanmoins,
oublions pour le moment la dette brute des sociétés financières : en
effet, la monnaie est une dette des banques, il est donc naturel que
celle-ci (les sociétés financières) soient endettées. Comme leur dette
sert de monnaie, les banques ne sont pas des agents comme les autres. En
effet, elles jouissent de l’insolent privilège de faire payer des frais
financiers (intérêts et divers) provenant de leur propre endettement. :
elles doivent impérativement être contrôlées par les pouvoirs publics
ou mieux, la création monétaire devrait être celle de la collectivité.
On
voit clairement que la dette brute des administrations publiques est
cependant loin derrière celle des sociétés non financières
(entreprises). C’est donc par pure idéologie que le Traité de Maastricht
veut limiter la seule dette brute des administrations publiques sans
s’intéresser à celle des autres agents. Mais c’est une idéologie très
libérale car dans les faits la limitation de la dette brute des
administrations les oblige à réduire les services publics au profit des
services marchands fournis par les entreprises (ceux dont la dette brute
n’est aucunement contrôlée).
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En retranchant les actifs financiers du chiffre des passifs financiers, on obtient les passifs financiers NETS dont :
Institutions sans but lucratif : -45,2
Ménages : -2461,8
Administrations publiques : 968,2 ( Ce qui montre bien la sottise de parler de dette publique brute, puisque la dette nette n’est plus que de 968 G€.)
Sociétés financières : -367,2
Sociétés non financières : 1938,8
Total, Économie nationale : 32,7
(un chiffre négatif signifie une créance nette),
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