Je vois qu’au delà des idées, on fait dans le petit
calcul :
Tout sauf NS, pour le 2e tour !
C’est la moindre des choses, et bien des versions conduiront
heureusement à cela.
Donc exprimer quelque chose au 1er tour devient
envisageable, sans risquer de fâcheuses conséquences. Nickel !
C’est ainsi que, pour exprimer notre sensibilité « de
gauche », on se tourne « naturellement » vers JLM.
Mouai … OK !
Et … un mec de
gauche , qui veut redonner les moyens systémiques de faire une authentique
politique de gauche, personne, ici, n’y songe ? Ne s’y penche ? Une
petite flemme ?
Redonner les moyens systémiques de faire une vraie politique
de gauche, c’est à cela que je souhaite vous inviter à réfléchir.
La crise, ne dit-on pas qu’elle est systémique ?
Systémique, dans le sens où, pour qui veut enfin l’admettre,
le système financier est mort.
Systémique aussi, dans le sens où le soutien de l’économie
physique concernant les générations à venir n’est pas assuré, ou le sera, mais
dans quelles conditions ?
Ce sujet complexe n’est pas débattu dans cette campagne.
« Ouai, fais pas chier, on est de gauche, nous, de quoi
tu parles ? »
répond la meute, malheureusement plus sensible aux slogans
qu’aux idées, et plus enclin au combat sur les conséquences en général qu’à une
action sur les causes
Le plus « petit » candidat, est le plus ignoré,
mais aussi le plus attaqué, sali, moqué par les chiens de gardes. Bigre !
Comment cela se fait-il ?
Eh bien, parce qu’il veut rompre catégoriquement avec ce
système, peut être
représente-t-il, LUI, un réel danger pour ce système
oligarchique ?
En réalité, non aucun danger, mais pour une raison aussi
simple que malheureuse :
La meute refuse de faire l’effort de le comprendre !
Préférant se rabattre sur des candidats, certes refusant à
juste titre un monde, mais ne réfléchissant pas suffisamment aux conditions qui
offriront durant les dizaines et les centaines d’années à venir un mieux vivre
à nos frères humains. Eh oui !
On est loin, là, des questions tactiques.
La taktik, pas d’soucis :
NS va sauter
Obama, pardon, Hollande arrive
Et puis voilà, on est sauvé :
Hollande n’a-t-il pas reçu l’illumination ?
« Mon adversaire, euh …
c’est la finance !
Mais … euh, ce n’est pas la city
Mais, euh, … je suis de gauche ! »