bonjour,
je suis terrienne depuis un peu plus de 50 printemps. je ne peux parler que de mon expérience et de celles de mes copines.
tout d’abord, nous vivons dans une société, qui malgré les immmmmenses progrès effectués, repose pour une grande partie sur les épaules des femmes : nous sommes mères, épouses, maitresses de maison, femmes de ménage, répétitrices pour nos enfants, cuisinières, infirmières, taxidrivers... et j’en passe...ceci qd nous ne « travaillons pas » !
et si nous exerçons une profession, il est rare que nos patrons nous payent gracieusement à baguenauder, donc cela nous occupe aussi qq heures par jour.
quelques unes d’entre nous sont en plus bénévoles dans nombre d’associations culturelles, sportives, d’entraide...
qd enfin, le soir arrive, après avoir bordé les enfants, câliné le mari plus ou moins grognon et enlevé toute trace de ravalement de facade ou de peintures de guerre, nous nous écroulons voluptueusement entre les bras de morphée.:p
à défaut d’écrire, nous veillons au grain du coin de l’oeuil... en ces jours de peine causés par le départ d’un grand ami des hommes, nos mots à nous, c’est d’essayer d’apporter notre petite pierre pour résoudre les petits maux quotidiens.
peut-être aussi parce qu’écrire est une chose intime et que pour être femmes de convictions, on n’en est pas moins pudiques.
merci d’avoir posé la question,
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