http://www.youtube.com/watch?v=NzflBkzbUD8
sur Capa et JP Ney :
élérama : Comment vous êtes-vous intéressé à cette histoire ?
Jean-Paul Billault : Au mois de janvier 2008, quelques jours après l’arrestation de Jean-Paul Ney, la police a appelé Capa pour savoir si ce journaliste travaillait chez nous. Cela arrive fréquemment : lorsqu’un reporter est arrêté, les autorités font généralement le tour des rédactions. Surtout lorsqu’il s’agit de pigistes, susceptibles d’avoir plusieurs employeurs. Ce qui est plus étrange, c’est que, dans ce cas précis, personne d’autre n’a été contacté... En faisant des recherches, j’ai constaté que Ney avait travaillé une journée pour nous en 2005. Mais cela ne s’est jamais reproduit. Au moment de son arrestation, il n’était absolument pas lié à Capa, et personne n’avait entendu parler de ce coup d’Etat.
A ce propos, une chose reste incompréhensible : pourquoi Ney, qui n’a fait que réaliser un film, est-il arrêté, alors que Jean-François Cazé, désigné dans les images comme le principal instigateur du coup d’Etat, se balade toujours en liberté ?
Si Cazé était resté en côte d’Ivoire, il se serait fait arrêter. Mais en France, il est difficile de l’atteindre. Une commission rogatoire internationale a été lancée, mais la procédure est longue, et, pour l’instant, les enquêteurs ivoiriens ne peuvent pas débarquer dans l’Hexagone. Il est pourtant nécessaire que Jean-François Cazé soit entendu dans cet imbroglio. Car deux scénarios sont possibles : soit cet homme, décrit comme un mythomane et un escroc, est arrivé, à lui tout seul, à destabiliser deux pays dans un but qu’on ignore ; soit il existe d’autres commanditaires, donc d’autres explications à cette tentative de déstabilisation.
A la fin du film, de nombreuses zones d’ombre subsistent. On ne sait toujours pas qui a commandité le putsch. Ni jusqu’à quel point la France est mouillée...
La seule certitude dans cette affaire, c’est que des Français, au plus haut niveau, savaient ce qui se tramait. Dans son film, Ney avait tourné en caméra cachée, à l’insu du principal organisateur du putsch, un certain nombre de séquences montrant des Français en train d’appeler d’autres Français... Pendant l’investigation, nous avons eu la confirmation du fait que Jean-François Cazé était en contact avec un haut responsable du renseignement français, qui a accepté de le rencontrer à plusieurs reprises. Et comme ce même Cazé, à l’époque, racontait déjà qu’il préparait un coup d’Etat, on se demande forcément pourquoi la France n’a pas tiré la sonnette d’alarme ! Ce qu’on comprend, nous, à la fin de l’enquête, c’est que tout le monde était au courant, mais que personne n’a agi pour contrecarrer cette initiative. Cela prouve au minimum qu’il y a dans le dossier des choses à cacher.
ah ah ah, ça devient intéressant : QUI ETAIT LE HAUT RESPONSABLE DU RENSEIGNEMENT ???
RETROUVE ÇA AUSSI
Le coordonnateur national du renseignement s’est fait voler son téléphone portable2 septembre 2011 – 19:07
Bien que la préfecture de police a adressé des mises en garde depuis quelques mois sur les vols de téléphones portables à Paris, le coordonnateur national du renseignement, Ange Mancini, s’est fait voler le sien alors qu’il était à une terrasse d’un restaurant du 8e arrondissement de la capitale.
Selon RTL, qui a dévoilé cette information, le préfet Mancini, ancien patron du RAID, l’unité d’intervention de la Police nationale, a été approché par deux adolescents « originaires de l’Europe de l’Est ». L’un des deux lui a alors demandé de signer un document, pendant que le second, manifestement, lui a subtilisé son téléphone professionnel.
Nommé en février 2011 au poste de coordonnateur national du renseignement en remplacement du diplomate Bernard Bajolet, devenu ambassadeur de France à Kaboul, Ange Mancini n’a pu donc que constater la disparition de son téléphone, lequel sera difficile à retrouver étant donné que la police ne dispose pas de signalement précis des voleurs. Bien que l’appareil est en partie crypté, il n’en reste pas moins qu’il contient des numéros à ne pas mettre entre toutes les mains.
Le poste de coordonnateur national du renseignement a été créé en 2008 sur la base des recommandations du Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale (LBSDN). Placé auprès du président de la République, sa mission est de coordonner les actions des différents services de renseignement français, civils et militaires.
Loi des séries, en août dernier, l’on apprenait que Bernard Squarcini, le patron de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), née de la fusion de la DST et des Renseignements généraux, avait égaré sa carte professionnelle alors qu’il se trouvait à bord du Napoléon pour rejoindre la Corse, où il avait prévu de passer ses vacances avec sa famille.
un remake des sous-doués en vacances ?