Il y a sans nul doute une suspicion et il est normal de se poser la question.
Mais ne nous y trompons pas, il y a une raison essentielle pour laquelle les autres candidats ne soulèvent pas ce genre de sujet en pleine campagne électorale : le risque du retour de bâton. Il n’est pas un parti politique ou un journaliste qui n’a pas de « dossier » sur ses concurrents, et parfois assez scabreux. Ainsi la paix et préservée et chacun cache ce qu’il souhaite.
Je ne partage sans doute pas un certain radicalisme politique, ni les opinions générales de ce site : je suis sans doute plus modéré. J’aime néanmoins lire les articles de fond publiés dans Agoravox.
- J’aimerai ainsi que soit soulevé les cas de députés de tout bord ( droite et gauche ) , bénéficiant à Paris de logements sociaux ou intermédiaires.
- J’aimerai aussi qu’on se rappelle que certains anciens candidat(e)s ne réévaluent pas dans leur déclaration d’ISF des biens immobiliers depuis des années, sans compter les montages pour échapper à l’ISF, par exemple en insistant sur l’aspect culturel des œuvres d’art en omettant volontairement l’aspect niche fiscale à but personnel.
- J’aimerai que soit aussi évoqué la distribution de 3300 Ipad par le Conseil Général de Corrèze payés avec les impôts locaux qui ne profitent même pas au seul constructeur français de tablettes.
La République irréprochable n’existe pas. Malheureusement. C’est un leurre scénique et incantatoire.
J’ai lu l’article avec attention et à la limite ce qui me surprend le plus c’est l’existence de la possibilité pour des députés de bénéficier de prêts à taux bonifiés, alors même que ceux-ci avaient supprimé cette possibilité aux salariés des banques il y a plus de 10 ans, en considérant ces prêts comme des avantages en nature, réintégrables dans l’assiette de l’Impôt sur le revenu et soumis à charges sociales.
Ah, ces politiciens, ils appliquent bien tous la grande maxime : « Ca c’est pour Saluste, ça c’est pour le Roi ».
Exigeons que soit instauré un réel désintérêt de la classe politique, qu’aucun conflit d’intérêt ne puisse exister, qu’un élu ou membre de sa famille ne puisse bénéficier de quelconque niche fiscale qu’il aurait lui même voté ou décision qu’il ait prise.
Au fait, « mis en examen » signifie qu’il y a une enquête et une suspicion, mais la présomption d’innocence, si chère à une ancienne Garde des Sceaux, s’applique dans tous les cas, selon la loi même au pire des monstres tant qu’il n’a pas été condamné. Attention donc à ne pas déraper.