Sarkozy : un doute sérieux sur 3 MF du financement de l’achat de son appartement de la jatte
En plus de sa fausse déclaration de patrimoine en 2007, en plus des interrogations des travaux effectués dans son appartement de La Jatte dont, malgré ses promesses, il n'a jamais fourni les factures, Médiapart révèle qu'il y a un doute sérieux quant aux 3 millions de Francs que Sarkozy a déclaré provenir d'un emprunt auprès de l'Assemblée Nationale.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH346/521px-Corruption-Nouakchott-4-3f642.jpg)
Médiapart a en sa possession les actes de ventes de l'appartement de La Jatte de Sarkozy : Le financement fantôme de l'appartement de Sarkozy
Une bonne partie du patrimoine du président résulte de la vente de l'appartement de l'île de la Jatte, acquis en 1997. En 2007, il avait dit avoir financé cet achat grâce à un prêt de l'Assemblée de plus de 3 millions de francs. Or ce prêt ne figure pas sur l'acte de vente (que nous publions), et dépasse le plafond en vigueur à l'époque.
Le nouvelsObs nous en dit plus (voilà un hebdomadaire qui a décidé de tirer à vue : Bettencourt, Maistre et maintenant l'appartement de La Jatte. Puissent ses confrères lui emboîter le pas !) : En 1996, Nicolas Sarkozy achète un appartement de 216m² en duplex. La propriété se trouve sur l’île de la Jatte, quartier cossu et "superbe oasis" à Neuilly-sur-Seine, tout près de la Défense.
Selon les informations de Mediapart, Nicolas Sarkozy aurait, à l’époque, acheté son appartement 5 millions de francs. L’achat aurait été financé avec un dépôt de garantie de 270.000 francs et deux prêts.
L'ex-maire de Neuilly affirme avoir contracté un emprunt de 1,6 million de francs par sa banque et un autre de 3 millions de francs auprès de l’Assemblée nationale. En effet, jusqu’en 2010, les députés pouvaient demander un prêt auprès de l'Assemblée à des taux très avantageux : 2% pendant cinq ans, puis 0%.
Le prêt ne correspond pas
Mediapart relève cependant une "incohérence majeure". Car l'Assemblée nationale indique qu’un député ne pouvait emprunter plus de 196.000 euros (1,183 million de francs). Soit presque trois fois moins que les trois millions de francs évoqués par Nicolas Sarkozy.
Les journalistes ont tenté de questionner Nicolas Sarkozy jeudi. Le candidat a repoussé leur caméra sans répondre, avant que le service d’ordre ne les écarte.
Déjà une plainte avait été déposée concernant les travaux dans cet appartement. Devinez qui était le procureur chargé de l'enquête. Oui, oui. Celui-là même : Courroye dont aujourd'hui on sait qu'il a été mis en examen dans l'affaire des fadettes du Monde, annulé par la cour d'Appel mais annulation suspendue du fait du pourvoi en cassation, il est donc toujours en examen) qui a classé l'affaire sans suite. A propos de suite, en sachant la suite justement des affaires traitées par Courroye de façon très exotique on s'aperçoit qu'à Bordeaux les conclusions et les avancées ne sont pas du tout les mêmes.
Voici un extrait de ce que disait Le NouvelObs de cette affaire (19/9/2007) : Nicolas Sarkozy, qui a aujourd'hui revendu ce logement, aurait bénéficié, à l'époque de l'achat, d'un rabais et de travaux pour un total de 300.000 euros, a assuré le Canard enchaîné en publiant des documents, ce que Nicolas Sarkozy a nié dans des communiqués diffusés pendant la campagne.
L'hebdomadaire a assuré par ailleurs que, quelques mois avant cette transaction, le même promoteur avait bénéficié d'un rabais de la mairie de Neuilly évalué à 775.000 euros, grâce à un étalement sur deux ans de l'achat des terrains où ont été bâtis trois immeubles de l'île de la Jatte, dont celui où se trouvait le logement acheté par Nicolas Sarkozy.
Concernant les travaux réalisés dans son logement, Nicolas Sarkozy a fourni à la presse une facture de 72.000 francs correspondant à la pose d'un escalier, mais selon le Canard enchaîné une remise de 30.000 francs a été consentie encore sur cette dernière. Aucune autre facture n'a été ensuite produite.
Courroye, proche de Sarkozy
Concernant le second volet de l'affaire, Nicolas Sarkozy a déclaré que le rabais s'expliquait par la baisse du marché, dont la réalité est mise en cause par les spécialistes de l'immobilier interrogés dans la presse.
La nomination en avril dernier de Philippe Courroye, jusqu'ici juge d'instruction anti-corruption réputé, comme procureur de Nanterre, avait suscité des critiques car ce magistrat ne cache pas sa proximité avec Nicolas Sarkozy.
Oui proche de Sarkozy. On veut bien le croire.
Maintenant que le temps de parole est un peu plus équilibré (pas encore les commentaires) voilà qu'Eva Joly y va au bazooka (Kärcher ?). Elle a attaqué chez Bourdin bille en tête déclarant que Sarkozy était concerné par 4 affaires, ajoutant même qu'il avait fait une fausse déclaration de patrimoine, qu'il y avait suspicion légitime sur son élection et qu'il devait s'expliquer auprès des juges tant pour l'affaire Bettencourt que pour l'affaire Karachi. Si elle pouvait y aller à fond à toutes les télés et dans toutes les radios pendant les trois semaines qui restent ce serait salutaire pour ces élections. Et si les lascars parlent alors elle aura aussi sont temps de parole. Et elle ira. Envoyons lui des messages de soutien à EELV pour qu'elle continue. Son statut d'ancien magistrat, sa lutte contre la corruption, s'il sera raillé par l'UMP et les soutiens de Sarkozy, il en sera autrement des autres. Elle dit qu'il se présente à l'élection non pour diriger la France mais pour se protéger des affaires. Accusation très lourde. Attendons une plainte en diffamation. Sans plainte, qui ne dit mot consent.
Il nous reste quatre semaines pour nous débarrasser de ce pouvoir. Souvenons-nous à chaque instant de cette campagne qu'Eric Woerth a été mis deux fois en examen dont une pour recel de financement illégal de parti ce qui est une forte suspicion de l'illégalité de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et donc l'illégalité de son élection et que Sarkozy lui-même est supposéé avoir touché de l'argent liquide en avril 2007 de la part de Bettencourt et qu'il a fait, toujours en 2007 (mars), une fausse déclaration sur l'honneur de patrimoine.. Trouvez aussi ici la vraie timeline de Sarkozy (journal Facebook). Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible. Et votez en conscience après avoir lu ce livre des méfaits du clan Sarkozy Le Sarkozyland et ses méfaits(epub) ou Le Sarkozyland et ses méfaits(issuu)
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
N’oublions jamais :
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l'affaire Facebook
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles mallettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- l'affaire Dexia près de 12 milliards d'euros de pertes
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation, la protection du fils Pierrot, son rapatriement d'Odessa
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle des stylos, celle de la déclaration de patrimoine …
- l’affaire Pérol
- l'affaire Yannick Blanc
- l’affaire de l’Epad (et des deux scooters)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président, les 12 000 € de frais de bouche par jour, chaque jour, la baisse des œuvres sociales de l'Elysée passées de 300 000 € en 2006 à 165 000 en 2010
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
- la possible affaire Clara Bruni
- l'affaire Facebook
Vignette Wikipédia
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