A Cool Mel 5 avril 20:14
Navré, mais oui j’attends qu’on me respecte, ça c’est sûr.
Et j’attends qu’on m’accorde ce respect étant bien entendu que les
interprétations de mes convictions se heurtent en tout à la subjectivité de
l’analyste de passage, légitime ou fantoche, dont je ne sais pas grand chose.
De fait, je ne voudrais pas glisser dans le procédé que je critique fondamentalement,
qui consiste à attribuer à l’autre des pensées, des visées que je ne peux au
mieux qu’interpréter avec tout mon parti-pris, et a priori déformer.
Par exemple, je n’agrée en aucun cas votre préjugé, c’en est
un, selon lequel le « vous » que vous formulez, la foule, l’autre, donc
moi, j’aurais prétendu en quoi que ce soit « imposer » à qui que ce
soit, et surtout pas à vous, mon ou mes rêves ! Là, vous outrepassez largement
vos facultés d’appréhension du monde qui vous entoure, dans sa diversité et sa
complexité ! J’attends d’être respecté parce que je me borne à faire part
de ce que j’aime, en m’efforçant moi-même de respecter autrui. Ce n’est pas
toujours facile. Je cherche sans doute à être entendu, aimé peut-être, à
partager aussi ce que j’aime. Rien qui ne doive pousser le lecteur ni à se
sentir remis en cause, ni surtout agressé !
Maintenant, vous assumez vos affirmations désobligeantes à
mon sens, très violentes concernant Mélenchon, dont vous supposez que je suis
un disciple peut-être aveuglé. Je ne vous propose donc pas de vous relire ;
et pourtant, un tel exercice révèle parfois des surprises. Ne doutez pas que je
m’interroge au-delà du discours de Mélenchon, que je reçois comme n’importe qui.
Je diffère de vous en ce sens que quand bien même je ne m’intéresse pas aux
autres présidentiables, jamais je ne m’autoriserais à les dénigrer aussi
violemment que vous le faite de Mélenchon. Car je suis certain que chaque
candidat porte en lui, outre sa folie, sa soif de pouvoir pathologique parfois,
ses perversions, des arguments et des convictions qui honorent la politique et
peuvent servir la collectivité.
Enfin, je n’arriverai probablement jamais à accepter l’accusation
de posture intellectuelle qui est faite à celui dont on condamne les
convictions et les sentiments. De quel droit, avec quel outil autre que sa
propre croyance prétendrions-nous le faire ? Il y a des gens dont nous ne
partageons à l’évidence pas la démarche : tant qu’ils ne pratiquent pas le
racisme, le mépris ouvertement, la mauvaise foi ou la connerie en tant qu’art,
si nos positions sont irréductiblement incompatibles, il faut prendre notre
propre part d’erreur humaine possible dans notre jugement, et admettre que d’autres
points de vue sont possibles que les nôtres.
Enfin, aussi
difficile que la tâche puisse sembler, admettre que si l’autre et un imbécile,
nous sommes parfois celui-ci… Le respect, tout le monde semble n’avoir que cette
exigence à la bouche : reste à y parvenir. Vous l’avez compris, cette invocation est d’ordre général.
06/04 15:27 - Bracam
à Cool Mel (xxx.xxx.xxx.228) 6 avril 12:12 Merci pour votre réponse ; si nous ne partageons (...)
05/04 23:44 - Bracam
C’est aussi le fait que cela n’a pas beaucoup de sens d’agonir de mépris, (...)
05/04 23:28 - Bracam
A Cool Mel 5 avril 20:14 Navré, mais oui j’attends qu’on me respecte, ça (...)
05/04 20:22 - C’est Nabum
Cool Mel Je ne suis qu’un poète et vous venez parlez raison Vous avez eu le pouvoir, (...)
05/04 18:22 - Bracam
Merci Fergus Certes ; je me demande à qui l’inaccomplissement pèse le plus : le (...)
05/04 18:19 - Bracam
à Cool Mel 5 avril 08:37 je ne vois pas grand chose de contradictoire dans ce que vous dites, (...)
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