@Armelle Il eut été judicieux que vous vous intéressiez à mon propos, et que vous sortiez d’un commentaire plus verbeux que fondé sur la forme et le fond.
Je partage votre idée que la multiplication des articles sur un même sujet le même jour (et de plus sur un mode comparable) pose problème, j’ai eu cette impression comme vous. Par contre, votre rapprochement entre le journal papier et ce site ne me semble pas judicieux, si l’on admet qu’un site internet comme celui-ci ne comporte pas une ligne éditoriale implacable imposée par un comité de rédaction intransigeant, l’idée étant plutôt, je crois, de donner assez largement la parole à des citoyens de sensibilités diverses.
Je reviens sur le mot réquisitoire que vous employez : peut-être faudrait-il que vous en mesuriez la signification et la portée dans l’usage que vous en faites. En tout cas, la suite montre que vous cherchez peu à comprendre le sens de mon intervention. J’ai écrit à Amaury :
(...) « vous mettez en cause des milliers de gens qui ne demandent qu’à comprendre et grandir. Au lieu de quoi vous en braquerez une certaine proportion, et ce sera bien de votre faute. »
De toute évidence, je m’exprime à titre personnel. Le fait de rajouter un « je pense que » ne serait pas de nature à rendre Amaury plus conciliant, d’autant que cette « sucrerie » risquerait de lui émousser des dents dont il revendique le côté brutalement tranchant.
Dois-je nommer chacune des personnes que je désigne par « des milliers », autrement dit non pas une collectivité, un pays tout entier – tout le monde – comme vous l’écrivez, pour que vous reconnaissiez que vous et le monde entier n’êtes pas concerné par mon « réquisitoire » ? Donc oui, des milliers de gens ne demandent qu’à comprendre. Peut-être n’est-ce pas votre cas, mais auriez tort de vous sentir englobé dans ces milliers par cette phrase. Et, cela dut-il ne tenir qu’à la science statistique, une certaine proportion d’entre eux (dont je ne connais pas les noms non plus) sera braquée par le ton brutal et parfois insultant d’Amaury.
Mais je peux imaginer que ce point de vue personnel doive encore faire l’objet d’études scientifiques poussées pour en valider le fond et la forme auprès de ceux pour qui l’observation simple de la société n’autorise pas à exprimer un avis d’ordre général parce qu’ils semblent supposer qu’il en découle non pas une réflexion ouverte à la discussion mais un réquisitoire. De l’art de se sentir visé par tout et de tout contester par principe.
@Spartacus C’est bizarre, cette impression que vous, que n’êtes-vous le seul, ne comprenez pas grand chose à la nature de vos semblables. Et c’est un peu désespérant aussi.
Et voilà l’autre article puant sur le sujet. Celui-ci insulte le rural, et le lecteur un peu pensant, ce qui fait une belle jambe à la cause des handicapés. Décidément, ça devient difficile de supporter les cons, qui nous rendent à leur image quand on n’en peut plus. Voir les réactions de l’auteur pour comprendre combien internet risque de pourrir les âmes par contrecoup presque inéluctable.
Amaury, voici le parfait exemple de l’article détestable et manquant totalement le but louable que vous semblez poursuivre, et un ton qui ne permet pas de se convaincre de votre réelle humanité. Cela me fait penser à Baupin défendant la cause des femmes. Pourquoi ? Parce que vous êtes très agressif et que vous mettez en cause des milliers de gens qui ne demandent qu’à comprendre et grandir. Au lieu de quoi vous en braquerez une certaine proportion, et ce sera bien de votre faute. On croit savoir que l’enfer est pavé de bonnes intentions, et je rajoute que la cause à laquelle vous dites croire mérite vraiment plus de pédagogie.