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  • Bracam Bracam 2 août 2017 19:10

    @Daniel Roux
    Un article documenté, qui m’intéresse d’autant plus sans doute que je penche dans le sens de la critique que fait Elixir de la satisfaction indue que nous éprouvons ici sur nos qualités quasi extrinsèques en matière de démocratie, de bien-être, de justice etc. Que d’autres individus fonctionnent avec la même orgueilleuse satisfaction ailleurs sur la planète ne réduit en rien l’analyse que nous devons faire de nos insuffisances arrogantes. 


    Il y aurait, à mon avis, un indice de la souffrance individuelle et en particulier au travail dont j’aimerais bien lire les chiffres, qui tiendraient compte si possible d’un minimum de degré d’humanité exigible de toute société. Une notion sans doute indéfinissable, trop variable peut-être en fonction de l’époque et du contexte de guerres, chômage, corruption qui sont de nature, en très peu de temps, de ramener des gens civilisés à une banale économie de survie dans laquelle les « états d’âme » n’ont plus aucune place. On considère d’ailleurs qu’en ce moment en Europe (et probablement ailleurs quelle qu’en soit la forme), la tendance au sauve qui peut et au tout pour ma gueule font des ravages. Soit, il paraît que dans le même temps se développent des réseaux associatifs, participatifs, des économies locales solidaires et écologiques. Fort bien.

    Mais voilà, je voulais dire également que soit, on devrait admettre, en ce qui concerne la tranche d’âge concernée par le chômage, qu’elle ne débute plus à 15 ans mais plutôt vers 23 ans, période qui semble reconnue comme étant celle de l’entrée dans la vie active. Je note à cet égard qu’il doit exister une part non négligeable de personnes formées mais disqualifiées en tant que travailleurs car exploitées durant plusieurs années à titre de stagiaires et autres modes pseudo formatifs peu ou non rémunérés. On doit également s’intéresser à l’existence des travailleurs pauvres, à la montée des « jobs à un euro », à la violence faite au travail.

    En conséquence, ceci tenant à cela bien évidemment, il devient impossible de cotiser raisonnablement pour sa lointaine retraite dès sa majorité (pour prendre une référence imaginable). Les exigences concernant la durée de cotisation sont elles appelées à augmenter, on ne sait jusqu’où, quand bien même le volume de travail à se partager semble de nature à se réduire drastiquement. Et si pour bâtir désormais les bases d’une retraite qui ne soit pas en dessous du seuil de pauvreté il devient obligatoire de constituer un capital prétendument de nature à dispenser une rente à l’horizon situé à plus de quarante années, autant dire que la colonisation de Mars ressemble, par comparaison, au défi de la réalisation d’un giratoire urbain.

    Concluons donc par la constatation que si l’âge statistique d’entrée dans la vie active peut ou doit être déplacé vers 23 ans, celui de la retraite effectivement possible d’un point de vue matériel est reporté d’autant ou de plus, donc certainement au-delà de 62 ans. Pour en revenir à l’indice de souffrance que j’évoquais, on doit également se demander à quel degré d’épuisement en arrivent ceux qui, selon cette « moyenne » statistique de retraite à 62 ans, parviennent ainsi à cette échéance, et quelle vie leur est alors réservée. C’est une chose de prendre sa retraite, mais une autre de la plus haute importance que de pouvoir jouir des années de fin de vie, dans un contexte actuel où, dans nos pays dits civilisés, la durée de vie en bonne santé semble reculer. Et bien évidemment, nous savons, je veux le croire, que passé 45 ans, conserver son travail devient un exercice très complexe, et retrouver un emploi pire encore.


  • Bracam Bracam 15 décembre 2016 00:07

    Vous nous dites qu’il faut être vierge pour dénoncer un crime, contre l’Humanité en l’occurrence. Vous vous servez de criminels pour en dénoncer d’autres, rendant impossible, si on appliquait ce mode de pensée strictement, toute dénonciation de quoi que ce soit. Je serais plutôt pour renvoyer dos à dos, puisqu’il n’existe pas de tribunaux pour les juger, les coupables de génocides et les mafieux de tous ordres. Ils sont nombreux, il faudrait adopter des solutions radicales je le crains, qui nous seraient reprochées comme crimes contre cette ignoble part de l’humanité (h) pourtant relativement petite. Si l’enfer devait exister, c’est bien à eux que nous devons la plus remarquable démonstration de sa réalité.



  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 19:43

    @adimante
    En effet, si on s’attelle à votre projet, il n’est pas impossible qu’il aboutisse dans 25 ans (après deux ou trois votations présentées de manière chaque fois moins exigeante), et que sa mise en application le vide entièrement de sa substance. On garde espoir.



  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 15:35

    @olivier cabanel
    le sujet corrélatif que m’évoque le lien de votre message auquel je répond est de savoir combien de familles ne s’en sortent pas ou plus en Suisse, cette moyenne inférieure qui partout commence à sérieusement craindre pour sa survie décente et a encore de quoi payer ses factures sous peine de poursuites en cas de difficultés. Vous citez un article de 2014 qui mentionne le coût de la couverture maladie comme étant élevé en Suisse, évalué en moyenne nationale, et un salaire moyen dont on connaît également la pertinence relative. L’à-côté du sujet, admettons-le, est la question du revenu moyen et du niveau de vie qu’il permet en fonction du lieu d’habitation : est-il simplement élevé par comparaison avec le polonais, le français ou le grec ? Eh bien « ça dépend » des éléments et données que l’on prend en considération. Et le coût de la sécurité sociale varie considérablement en Suisse selon son lieu de perception. Je veux bien concevoir que votre séjour en Suisse vous donne un regard plus élaboré que certains sur la question, mais il n’est certainement pas exhaustif. 


    Si je donne des éléments avec passablement de détails, c’est avec l’espoir tout d’abord que la réalité puisse être mieux perçue par qui voudra bien pousser sa réflexion un peu plus loin que la simple considération d’un franc égale un euro, mais aussi s’intéresser aux aspects interdépendants qui déterminent plus largement un problème : ici, avec quelles contraintes et moyens le citoyen fait-il face à l’austérité, au chômage, au coût du logement et de la santé par exemple. Vous n’avez pas été au bout de mon explication, à savoir qu’on ne peut pas s’assurer contre la maladie à 240 CHF dans le canton de Vaud si on est confronté à des ennuis de santé (franchise inabordable pour les petits revenus, donc oblige à la prime la plus élevée de plus de 400 CHF + franchise + quote-part). Votre « payer 240 frs par mois n’est pas un investissement inabordable... » fait vraiment fi d’une réalité que je décris, en réponse à votre lien, lequel apporte aussi un élément utile au sujet. C’est pour démontrer qu’une moyenne ne dit pas grand chose à moins que ce ne soit un mensonge ; c’est parce qu’ici la couverture maladie coûte une fortune aux familles, et que les chiffres explosent depuis des années, et depuis 2014 évidemment que j’élargis le point de vue. Mais pour ce faire, il faut effectivement être un peu long, et puisque les dépenses obligatoires écrasent nombre de budgets, cette digression me semble donc compatible avec le sujet, en réponse à l’article que vous proposez. 





  • Bracam Bracam 5 décembre 2016 03:00

    @olivier cabanel

    J’aimerais rajouter un élément à l’article de Challenges de 2014, puisqu’ils évoquent cette dépense obligatoire... La couverture maladie en Suisse est effectivement à charge de chaque personne, charge qui augmente chaque année de plusieurs % . Pour 2017, vertu de la statistique fédérale, l’augmentation serait en moyenne fédérale de 6,5 % ! En ce qui me concerne, elle est de 17% dans la caisse d’assurance où je me trouve. Ensuite de quoi, il est tout simplement impossible, dans certains cantons de Suisse, de s’assurer comme adulte contre le risque maladie (prestations bien moins étendues qu’en France) pour moins de 240 € en 2017. On compte des milliers de tarifs dans le pays pour une couverture légale identique, et donc des disparités de primes considérables entre les cantons, comme si un infarctus était moins coûteux dans le canton d’Uri qu’à Genève par exemple.

    Mais mieux, s’il faut consacrer au moins 240 €/mois dans le canton de Vaud, hors couverture complémentaire dont le tarif libre est lié à l’état de santé et l’âge, c’est assortis d’une franchise qui reste à charge de l’assuré à hauteur de 2300 €/an, à quoi il faut rajouter, le cas échéant, une quote-part sur la dépense de santé qui peut atteindre au maximum 640 €/an. Si l’on choisit une franchise de 270 €/an, la prime maladie s’élève à 390 €/mois (même quote-part), assortie de conditions d’accès aux médecins rigoureuses et complexes. Evidemment, l’Etat doit se substituer à nombre de personnes indigentes dont il doit payer les primes maladies, qui n’ont simplement pas les moyens d’existence suffisants ; elles sont nombreuses en Suisse.

    Ceci pour dire qu’un lien ne sert pas de preuve absolue, quand bien même l’article cité semble pertinent (et dépassé). Et la statistique serait une forme raffinée du mensonge, involontaire ou assumé, que je n’en serais pas étonné.
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