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  • Bracam Bracam 28 août 2017 04:06

    @CHALOT Pardon mais j’ai un peu tiqué en vous lisant, avec l’impression que quoi que l’on dise, cela revient quand même, en fonction du point de vue peut-être, à une sorte de yaka. Une association citoyenne ne devrait pas embaucher sans perspective de CDI, dites-vous, et celle dont vous parlez a donc embauché. On pourrait en tirer une sorte de conclusion en forme d’un - vous voyez bien que yaka ça marche. 


    J’ai pourtant bien l’impression que vous imaginez comme moi l’effet de frein qu’aurait la moindre perspective d’obligation même morale d’embauche à plus long terme pour l’employeur choisissant l’emploi aidé. 

    Et puis je trouve le piège dramatique et (presque) parfait qui vous fait dire, en toute logique, qu’il vaut mieux un emploi temporaire que rien. Ne doutons pas que ceci relève de la réalité la plus dure et crue pour nombre de déchus, de proscrits, de bagnards modernes. Oui, le piège est féroce, et je ne vois pas que les choses évoluent dans le bon sens qui consisterait à changer radicalement les principes du travail, ou plus largement de l’activité humaine, et bien entendu d’amener à la totale obligation des sociétés humaines d’assurer, par des moyens manifestement pas encore au point, la dignité de chacun de nous. 

    Je fais dans le faukon :(


  • Bracam Bracam 28 août 2017 02:53

    @Sozenz
    J’éprouve la nécessité de replacer votre réponse dans le contexte des appréciations dont vous m’honorez dès votre première réplique, je vous les rappelle : manipulateur, malhonnête, ou trop con pour..., complice du patronat. Puis menteur. Vous comprendrez peut-être que, chacun de nous pouvant être un peu borné dans certains cas, cette observation que je pensais pouvoir faire plus haut ne relève pas de l’injure, bien au contraire de la manière dont vous me qualifiez. 


    Quant au mépris que vous affichez à l’égard de mon mode d’expression, vous n’êtes pas le premier à tomber dans la facilité d’une critique foncièrement médiocre. Mais laissons à la libre interprétation de chacun et en conclusion cette sentence lue sur internet, peut-être un peu surjouée, désespérée n’en doutons pas mais tellement pénétrante :

    « .... vous savez l humain est terrible ... c est un peu de la saloperie ... il y a parfois du bon ... du très bien meme . mais quand il y a ambition, statut, tunes etc .. ça devient un vrai connard qu ’ il faut trancher » 






  • Bracam Bracam 27 août 2017 17:05

    @Sozenz

    Je partage votre intérêt pour les personnes et celui des emplois qu’il reste possible de prendre, fut-ce pour quelques mois, fut-ce exploité, fut-ce méprisé et rejeté au terme du « contrat »... Bien sûr, et ce que vous dites sur la nécessité du respect des gens dans la détresse est de bon sens, cette règle d’humanité devrait être comprise et appliquée sans relâche partout. Le système le permet-il, est-ce sa préoccupation dans les faits ? Et n’est-ce pas un emplâtre sur une jambe de bois au mieux, sinon au pire une tromperie venue des sphères supérieures qui prétendent diriger le système ? Voilà quelle était mon approche.


  • Bracam Bracam 27 août 2017 16:39

    @Sozenz
    Vous êtes passablement borné, et maintenant je vous connais d’un iota, comme vous dites. Vous ergotez sur des principes dont je crois les énoncés figuratifs relativement clairs pour ne mettre personne en cause à titre individuel, y compris si j’ai effectivement pris un exemple connu (l’emploi à un euro) à titre de symbole représentatif du monde du travail qui nous est concédé. Ce que vous me reprochez avec la plus grande grossièreté correspond en plus grotesque au procédé que, dans une grande confusion, vous croyez intelligent de me reprocher. Il y a bien des choses que vous ne sav(i)ez pas, dont en particulier la correction, le respect, la politesse, l’intelligence, la mesure, la curiosité de comprendre un peu plus que ce que vous lisez en première instance et sans recours. Votre premier iota m’a laissé une impression très défavorable, je me fais donc un devoir de vous laisser vous arranger avec les autres que je souhaite ne pas connaître.



  • Bracam Bracam 27 août 2017 01:51

    @Sozenz

    Il me semble que vous êtes juste en train de nous parler de vous, dans un débat qui concerne un système pervers. Vous pensez, en substance, qu’il est préférable de prendre un job à 1 euro plutôt que de mourir, et, me semble-t-il, que votre dignité n’en serait pas affectée. J’y vois une forme d’évidence problématique. Et vu la manière dont vous l’exprimez, je ne parierais pas sur l’idée que dans la réalité, cette situation vous semble acceptable en tant que condition de vie et ne vous dévalorise pas intimement. Parce que vous pouvez proclamer que [vous n’en avez] rien à battre de ce que pensent les autres, cela peut sembler remarquable, mais si négligeable pourtant dans le contexte de la misère qui gagne.


    S’il faut espérer, voire se réjouir modestement de ce que vous ne souffriez pas trop de la sauvagerie du système d’exploitation qui broie tant d’individus dans la mesure où vous y feriez face, il n’en reste pas moins que vous participez possiblement et de manière attendue au dispositif d’individualisation et d’isolement des personnes, à la rupture des solidarités voulue par les gens disposant de nos existences, en affirmant que l’opinion des autres ne vous importe pas. Vous faites ressortir, par votre vision, l’une des manières dont tant d’entre nous sont amenés à ne plus penser qu’à soi, de sorte que cet immense démembrement social interdit la revendication collective dans l’intérêt général. 

    Or cet intérêt général est nécessaire à la survie de toute société et supplante l’intérêt particulier (légitime à son échelle) à certains égards ; il devrait en principe bénéficier en retour à chacun. Voilà un vrai moyen d’espérer réduire les inégalités et instaurer un semblant de justice au bénéfice du peuple. Il fait l’objet de luttes sociales séculaires dont tout le bénéfice n’a pas été balayé encore. Mais cela passe par la conquête d’un vrai pouvoir du peuple, qui disposerait alors de l’autorité nécessaire pour établir un principe de répartition équitable des richesses produites et une répartition honnête des responsabilités de chacun...

    Enfin, il vaudrait peut-être mieux esquisser un sourire lorsque vous imaginez que Monolecte n’est peut-être jamais passée par la misère, ou ne connaîtrait personne dans de telles situations, n’en aurait aidé aucune, n’aurait peut-être aucune compréhension du malheur humain et par conséquent devrait se taire sur ces questions dramatiques. Ce genre de mise en question ne mange pas de pain et contribue facilement à la division des pauvres voulue par les dominants. En acceptant que la misère entretenue soit moins pire que la mort (de faim), vous semblez exprimer une vérité première mais involontairement vous aidez à porter avec le puissant l’arme par laquelle il nous asservit.
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