Bonsoir Talleyrand,
Le jeu de mots est bon, je m’incline devant ! Ces jeunes filles sont certes un brin aguicheuses, de là à en faire des objets sexuels, il faut quand même chercher assez loin aussi...
Ce que je remarque en particulier, c’est l’occidentalisation de masse. Si la musique change, ce sont tout de même les bonnes merdes comparables à nos musiques de supermarché. (Et certaines ne sont pas meilleurs pour le playback que Mireille Matthieu lorsqu’elle se casse la figure sur les plateaux télé !).
Que l’image de la femme n’en sorte pas très grandie, ça reste quand même à prouver. On peut y voir une envie de s’affirmer, ce qui n’est pas forcément un mal... On peut aussi y voir la femme comme objet du désir, la femme comme l’objet de l’homme, surtout. Version soft, toutefois, au cas où, il faut toujours penser à vendre...
Et c’est somme toute relativement machiste... La femme est une fois de plus esclave d’une néo-prostitution par l’image. Non pas parce que ces chanteuses vendent leur corps, simplement parce qu’elles se vendent elles-mêmes pour atteindre les hautes sphères de la reconnaissance... du producteur ! L’instrumentalisation même : la femme, objet économique.
Avant tout...
A mes yeux, ces demoiselles représentent tout un système économique pour lequel une certaine culture se formate en Orient. Une sorte d’occidentalisation, en fin de compte... Ou encore, une néo-colonisation de masse à l’image de l’Occident autrefois. Et très franchement, le parallèle entre les groupes de Rn’B d’Europe et d’Amérique est vite réalisé, tout comme celui avec les égéries des années 60, 70, 80 et 90...
... En espérant que ces demoiselles ne finissent pas, elles aussi, l’ombre d’elles mêmes. Simplement pour elles.
Cédric