Je connais bien Nottingham, une ville anglaise comparable à Dijon par sa population, où j’ai des amis enseignants, magistrats et policiers.
Il y a très peu de tours en centre ville et pratiquement aucune en banlieue.
Les maisons jumelles s’étendent à l’infini. Elles ont presque toutes 4 ou 5 pièces.
On peut les classer en trois catégories correspondant à des quartiers :
- Les quartiers habités par des gens de condition modeste, ceux habités par les classes moyennes et ceux habités par des gens aisés sinon riches. La différence est dans la qualité de construction et la superficie des logements et des jardins.
Les gens richissimes échappent bien sûr à cette gémellité immobilière (et du petit manoir au somptueux château, les vieilles demeures ne manquent pas en Britanie !).
La majorité des enfants vivent donc dans une maison individuelle, avec un bout de jardin où jouer dehors tout en étant chez eux. C’est important s’avoir un bout de terre à soi ou presque, où mettre les pieds. Ces conditions ne favorisent pas le phénomène des bandes.
Dans ces villes, il y a relativement peu de délinquance et de drogue.
Les gros problèmes existent surtout dans les grandes agglomérations (Londres, Liverpool, Manchester, Leeds, Glasgow), là ou précisément des zones « communautaires » se sont créées.
Les moyens de faire reculer la délinquance passent autant par l’urbanisme que par l’éducation et l’emploi.
Sarkozy a déjà sa solution pour résoudre la question des mal logés : il prévoit d’augmenter de près de 50% la capacité de nos prisons. Pour servir la soupe au copains du Fouquets, Sarkozy a décimé les effectifs de l’enseignement, de la police et de la justice. Par démagogie, Sarkozy a joué la guerre des civilisations contre la cohésion sociale. C’est un échec terrible. Le mois prochain, Sarkozy recevra sa facture.