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Commentaire de Claudec

sur Faire gagner la gauche !


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Claude Courty Claudec 10 avril 2012 15:17
Ni de droite ni de gauche, voter positif !

Qui peut, honnêtement, compter pour rien dans les revers du quinquennat qui s’achève, les effets de crises successives sans précédents et surtout, de l’action négative d’une opposition liguée dans une irresponsabilité qui n’a pas eu de cesse, au mépris des intérêts du pays, de diffamer hargneusement celui qui a eu le courage de l’affronter avec son équipe, en même temps que le reste  ?

Voter positif, c’est voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ; c’est continuer de lutter, ensemble, contre l’adversité d’où qu’elle vienne ; c’est refuser de voir condamnés à l’inutilité les efforts faits par les citoyens depuis 5 ans pour réformer ce qui en a besoin, en dépit de crises mondiales d’une ampleur sans précédents se succédant et de partis et syndicats agissant comme si elles n’existaient pas.

Voter positif, c’est refuser de faire le jeu de tous ceux qui, dans leur sectarisme égoïste, ne sont capables que d’être contre, allant jusqu’à fuir leurs responsabilités dans l’abstention quand les propositions de l’adversaire servent leurs propres objectifs.

Voter Positif, ce n’est pas agir par peur, c’est être réaliste, tenir compte de la conjoncture, des efforts accomplis et du chemin parcouru depuis cinq ans en dépit des pires obstacles.

Les français savent bien qu’au lendemain d’une élection perdue par la droite :

- Reviendra le temps de la dilapidation.

- Qu’il y aura la queue aux guichets des banques ; et les riches ne seront pas les seuls à la faire. Nombreux seront ceux qui ayant économisé durant toute une vie de travail craindront à juste titre de voir sombrer leur épargne, aussi modeste soit-elle (voir ce qui se passe dans les pays européens en détresse).

- Qu’aux mains de politiciens n’ayant d’expérience que celle des tribunes et d’autres pratiques que la démagogie, la France perdra sa crédibilité internationale et ses appuis les plus précieux ; verra sa note financière immédiatement dégradée et son avenir économique et social compromis d’autant plus.

- Que la formation d’un gouvernement fiable sera impossible. De gauche comme de droite, qui peut en effet imaginer voir rassemblés et durablement travailler ensemble : au sein même de leur propre parti, Hollande, Aubry, Royal, Fabius, Valls, etc. et à l’extérieur, Mélenchon, Joly et quelques autres ?

- Que la France sera sans défense face à la crise qui perdure et menace de s’amplifier.

Puissent s’en souvenir et se rassembler, les électeurs indécis, ceux projetant de s’abstenir et même ceux s’apprêtant à voter davantage contre Sarkozy que pour leurs propres idées. Faute de cela, les nouvelles difficultés qui nous attendent risquent fort de nous être fatales.


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