Ni de droite ni de
gauche, voter positif !
Qui peut, honnêtement, compter pour rien dans les
revers du quinquennat qui s’achève, les effets de crises successives
sans précédents et surtout, de l’action négative d’une opposition
liguée dans une irresponsabilité qui n’a pas eu de cesse, au mépris
des intérêts du pays, de diffamer hargneusement celui qui a eu le
courage de l’affronter avec son équipe, en même temps que le reste
?
Voter
positif, c’est voir le verre à moitié plein plutôt qu’à
moitié vide ; c’est continuer de lutter, ensemble, contre
l’adversité d’où qu’elle vienne ; c’est refuser de voir
condamnés à l’inutilité les efforts faits par les citoyens depuis
5 ans pour réformer ce qui en a besoin, en dépit de crises
mondiales d’une ampleur sans précédents se succédant et de partis
et syndicats agissant comme si elles n’existaient pas.
Voter
positif, c’est refuser de faire le jeu de tous ceux qui, dans leur
sectarisme égoïste, ne sont capables que d’être contre, allant
jusqu’à fuir leurs responsabilités dans l’abstention quand les
propositions de l’adversaire servent leurs propres objectifs.
Voter
Positif, ce n’est pas agir par peur, c’est être réaliste, tenir
compte de la conjoncture, des efforts accomplis et du chemin parcouru
depuis cinq ans en dépit des pires obstacles.
Les
français savent bien qu’au lendemain d’une élection perdue par
la droite :
-
Reviendra le temps de la dilapidation.
-
Qu’il y aura la queue aux guichets des banques ; et les riches ne
seront pas les seuls à la faire. Nombreux seront ceux qui ayant
économisé durant toute une vie de travail craindront à juste titre
de voir sombrer leur épargne, aussi modeste soit-elle (voir ce qui
se passe dans les pays européens en détresse).
-
Qu’aux mains de politiciens n’ayant d’expérience que celle des
tribunes et d’autres pratiques que la démagogie, la France perdra sa
crédibilité internationale et ses appuis les plus précieux ; verra
sa note financière immédiatement dégradée et son avenir
économique et social compromis d’autant plus.
-
Que la formation d’un gouvernement fiable sera impossible. De
gauche comme de droite, qui peut en effet imaginer voir rassemblés
et durablement travailler ensemble : au sein même de leur
propre parti, Hollande, Aubry, Royal, Fabius, Valls, etc. et à
l’extérieur, Mélenchon, Joly et quelques autres ?
-
Que la France sera sans défense face à la crise qui perdure et
menace de s’amplifier.
Puissent
s’en souvenir et se rassembler, les électeurs indécis, ceux
projetant de s’abstenir et même ceux s’apprêtant à voter davantage
contre Sarkozy que pour leurs propres idées. Faute de cela, les
nouvelles difficultés qui nous attendent risquent fort de nous être
fatales.