Bonjour l’auteur,
Comme vous j’en aurais des souvenirs de campagnes présidentielles à raconter :
- 1974, la plus belle, parce que la plus unitaire (anciens de mai 68, syndicalistes, socialistes, communistes, bref « tout le peuple de gauche » rassemblé). Certes, on a été déçu d’avoir perdu (de peu). Mais on avait le sentiment que « c’était faisable ». Beaucoup d’entre nous ont pris leur carte au PS ou PC. Mais dès 77, j’ai claqué la porte de ma section : les manœuvres des dirigeants locaux et nationaux du PCF m’ont ulcéré : ils faisaient tout pour que la Gauche perde les Législatives à venir !
- la « divine surprise » de 1981 (qui restera à jamais gravée dans les mémoires). Dans l’enthousiasme, bien que Mitterrand ne fût jamais notre tasse thé, avec d’anciens soixante-huitards, adhésion au ... PS ! Ça a duré jusqu’en 1992 où écœuré par la politique, je me suis juré de ne plus jamais m’inscrire dans un parti politique. Et j’ai tenu parole.
- 2002 : date qui marque un tournant dans mes choix politiques (surtout à l’occasion de la présidentielle). Comme en 1995, ce 21 avril 2002, j’avais voté pour Besancenot, en attendant le 2e tour (pour Jospin). Inutile de revenir sur l’épisode ...
Depuis cet événement, je sais qu’il faut, à la présidentielle, avant tout voter contre un candidat.
C’est ce qu’on aurait dû faire en 2007 : voter pour Bayrou dès le 1er tour ; c’est lui qui avait le plus chance de battre Sarkozy. Mais on ne réécrit pas l’Histoire.
Le 22 avril prochain, je voterai donc contre NS. Tant pis pour Poutou - et même si le facteur était encore présent, cela serait pareil. Or, le meilleur pour battre Sarkozy, c’est incontestablement Hollande ...
Si ce dernier ne devait pas être au 2e tour, Sarkozy rempilerait pour cinq ans (horreur ! malheur !). Il faut être réaliste : JLM, dans le meilleur des cas, rassemblerait peut-être 42-44%. On peut le regretter. Mais les faits sont têtus ...
Amicalement,
RS.