mortelune,
Je me permets de vous faire un petit historique :
1964 : parution dans le journal Combat d’un article dans lequel on peut lire la citation suivante : « Je n’ai rien à cacher. Nous avons torturé parce qu’il fallait le
faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui
peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il
faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui
qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de
dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée. » Le lendemain, il démentira les propos lui étant attribués dans le journal, en précisant bien qu’il n’avais jamais torturé.
1984 : plus de vingt ans après la guerre et alors que le Front National connaît une explosion (passe de 1% à 10% d’intentions de vote), des accusations de torture par d’anciens agents du FLN sont formulées à l’encontre de Le Pen. Au procès seront présentés des documents qui s’avèreront être des faux.
Les accusations diffamantes s’enchaîneront par la suite. Au début des années 2000, nouveau procès où est présenté le fameux poignard, poignard qui n’a jamais été une arme utilisée au sein de l’armée française comme l’expliquera un ancien de la guerre d’Algérie (pas le nom en tête).
La torture de Le Pen est une vieille fable ressortie à intervalles réguliers pour le discréditer. Pas plus tard qu’aujourd’hui d’ailleurs (voir le faux courriel). Il n’y a jamais aucune preuve contre lui, tous les témoignages sont ceux d’ex agents du FLN qui sont venus s’installer en France (bonjour le Front de Libération Nationale pour se barrer en métropole après...)