bonjour.
On ne naît pas « introverti » ou « extaverti »
on le devient tout au long d’une éducation, d’un milieu, et des personnes qui croisent votre chemin dans une société extravertie et devenue ces dernières décennies totalement exhibitionniste. Ce qui ne signifie pas « désinhibée ». Tant s’en faut.
Question de « personnalité » également.
Observons les bébés...
L’éducation selon l’environnement encouragera l’extraversion ou au contraire l’introversion, et selon le « tempérament » de la personne, le choix ou non choix se fera.
Mais avons-nous un choix quand toute une société vante les grandes gueules, les m’as-tu vu,
l’égo-manie (on en a de brillants exemples à longueur de journée actuellement). Les monsieur-je-sais-tout, les ceux qui se croient si intelligents, si brillants, qui pensent qu’on ne peut pas vivre un seul jour sans voir leur reflet dans notre potage...
Bref, « introverti » n’est qu’un terme sociopsycho, une étiquette posée face aux normes du système.
Etre « introverti », c’est souvent avoir développé une hyper-sensibilité, une intelligence ouverte et curieuse, un esprit critique, car la pensée est toujours en mouvement et surtout n’a pas peur de s’explorer ! au-delà des idées toutes faites. C’est être hyperconscient de son être et de ses dires, hyperconscient du ridicule de l’ego (tous ces petits coqs montés sur leurs ergots, cot cot cot !)hyperconscient de la grande bêtise humaine, lorsque ne sont pas canalisés les mots et les idées, savoir que les mots peuvent guérir et tuer à la fois...
Alors effectivement, le système tel qu’il est conçu -egocentrique, mégalomaniaque, et hystérique- n’est pas fait pour les « grands sensibles », les penseurs différents et indépendants.
Qui dérangent, comme toujours...
Cette expression intéressante dans l’article : « la douleur de l’indépendance ». En fait il s’agirait plutôt de la douleur de la domination de la pensée sociale correcte.
Aux grandes geules : la société Nous appartient !
les autres ; continuez à vous taire.
Cette société est endormie sur ses pseudo lauriers de gloire capitalistique.
Mais il y a de l’espoir car tout un peuple d’éveillés est bel et bien en cours de se faire visible.
Et il y aura changement. C’est le principe même de la vie.
Qu’on le veuille ou non. Dans les larmes mais aussi dans la joie.
Bonne journée.