Comme l’a synthétisé Nicolas Baverez, un des plus fins politologues français

Depuis 2002, Nicolas Baverez est membre du comité d’éthique entrepreneuriale du MEDEF (Mouvement des entreprises de France). Il est également membre du comité directeur de l’Institut Montaigne, et y préside le groupe de travail Affaires étrangères et défense.
Nicolas Baverez est éditorialiste pour l’hebdomadaire Le Point il l’a longtemps été pour Les Échos et a tenu une chronique pour Le Monde autant de tribunes qui lui valent d’être considéré comme chef de file des « déclinistes ».
Depuis septembre 2008 il intervient de façon bimensuelle sur France Culture dans l’Economie en questions animé par Olivier Pastré.
Il est membre du Comité de direction de la revue Commentaire, du comité international de parrainage de la revue Politique américaine et du comité éditorial de la revue Géoéconomie.
Depuis 1995, il enseigne à l’École nationale d’administration. En 2008, Nicolas Baverez est membre du Conseil d’administration de l’Université de Lyon III (« Jean-Moulin ») auquel il a été nommé par le président Hugues Fulchiron au titre des personnalités extérieures. Il a participé à la conférence Bilderberg de 2011.
Pensée
Nicolas Baverez est libéral (il écrit : « L’antilibéralisme est un fléau qui se trouve au principe du déclin et de la régression de la France7 »). Il est l’un des principaux représentants d’un courant qui se veut décrire avec réalisme la situation économique de la France et que ses opposants qualifient de « décliniste »8,9 : Nicolas Baverez dénonce un déclin relatif de la France par rapport au reste du monde dont il situe les causes dans l’intervention trop forte et à mauvais escient de l’État dans l’économie ou la fiscalité trop lourde. La France, selon lui, reste le seul pays développé qui s’échine à maintenir le modèle « caduc » d’économie fermée et administrée, voire crypto-staliniste, des années 1960
Sacrée éminence, le Baverez !