« Normal que l’auteur se noie dans la désespérance politique vu qu’il ne regarde pas là où se trouve l’espoir justement. » (Tall)
Excellente remarque.
De fait, et comme bien d’autres avec lui, il est comme cet homme qui la nuit a perdu ses clés et s’en va chercher sous les lampadaires parce que c’est seulement là qu’il y a de la lumière. Et ces lampadaires sont de l’espèce de laquelle Orwell disait : « La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif »
Et Edouard Glissant : « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires »
75% des moins de 10 ans possèdent un téléphone portable ! Mais est-ce qu’ils mangent correctement ? Comment sont-ils logés ? Quelle est la sécurité d’emploi du chef de famille ? Quand j’étais enfant, nous n’avions rien de ce qu’ont les jeunes d’aujourd’hui. Mais un salaire d’ouvrier faisait vivre correctement une famille, et les fruits étaient de nos vergers, les tomates n’arrivaient pas par avion, et avaient une saveur qui n’existe plus ; les rivières étaient limpides, on pouvait s’y baigner ; la terre n’était pas morte, asphyxiée
Il est temps d’arrêter le massacre et de renvoyer les prédateurs dans l’enfer de leur cupidité, avec leurs Rollex, leurs fourrures luxe dont ils nous distribuent des miettes. Avec Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche, c’est à un nouveau conseil national de la résistance que nous sommes conviés : la résistance contre l’argent Ubu roi.
De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Avant l’État fiscal, il y a eu la servitude féodale… et après lui il y a la prédation actionnariale. …Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’État – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations.« » (Frédéric Lordon)