Tu prends le problème à l’envers, toi tu voudrais que la société évalue ses dépenses en fonction de ces recettes alors que c’est exactement l’inverse qu’il faut faire. Un individu ne va pas travailler pour s’instruire et se soigner, c’est au contraire parce qu’il est bien soigné et bien instruit qu’il va pouvoir travailler et créer des richesses.
Il ne t’est pas venu à l’esprit que s’il y a déficit c’est peut être parce que l’État ne dépense pas assez ? Que le coût de la vie est incompressible, et que l’économie que l’on croit faire en agissant sur ces coûts engendrent des surcoûts différés dans le temps.
Il y a plusieurs origines à ces surcouts, premièrement ils peuvent entrainent une défaillance globale qui font baisser la productivité de la société dans son ensemble. C’est le nombre de postes diminués dans l’enseignement et dans la santé. (Analogie automobile : c’est l’économie que tu cherches à réaliser sur le bidon d’huile, à l’arrivée des courses ça te coûte 100 voire 1000 fois plus cher). Le déremboursement de la sécurité sociale génère de la redondance administrative, des milliers de sociétés privées que l’on appelle mutuelles, alors qu’un remboursement à 100% engendrerait une économie d’échelle bien supérieure au coût des remboursements. Je m’arrête là car je pourrai multiplier les exemples à l’infini. Tu demandes des explications, mais c’est à moi de te demander comment tu comptes t’y prendre pour réduire le coût de la vie ?