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Commentaire de Connolly

sur Propositions de Mélenchon sur l'emploi : quelles créations d'emplois ?


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Connolly 12 avril 2012 23:23

« Rendre les riches moins riches n’a jamais aidé les pauvres parce que réduire le dynamisme entrepreneurial d’une économie heurte en premier les moins qualifiés ». 


Bien sûr que si cher ami : rendre les riches moins riches rend les pauvres moins pauvres. Ce qui ne serait que justice puisque leurs richesses est le résultat de « l’exploitation de l’homme par l’homme ». 
Par ailleurs, il n’est pas question de réduire le dynamisme entrepreneurial puisqu’il conviendra de développer l’économie sociale et solidaire via l’encouragement à la création de SCOP, lesquelles ont pour politique de répartir équitablement les richesses créées.
Autre option : par l’intermédiaire de ce que l’on appelle l’allocation universelle ou encore revenue sociale, il sera possible pour chacun d’entreprendre l’activité de leur choix (même celles ayant une valeur marchande minime à l’aune du système capitaliste) puisque l’on ne sera plus soumis à des impératifs de rentabilité.http://economiedistributive.free.fr/
De sorte que le système que je prône sera encore plus dynamique que le vôtre du point de vue entrepreneurial puisque le choix d’une activité se fera non plus en fonction de sa valeur marchande mais de son utilité sociale.

« Vous voulez aider les pauvres ? Formez les de manière à ce qu’ils puissent accéder des métiers bien rémunérés. Prendre à Paul de force pour donner à Pierre, globalement ça ne change rien »

C’est cela oui, yakafokon ! Quel grand économiste vous faites en effet !
Très bien, faisons-le. Et après ? Tout le monde (soit 25 millions de salariés) devient ingénieur ou créée son entreprise, et la France se retrouve donc avec 25 millions d’ingénieurs ou d’entreprises. Vous croyez vraiment cela possible dans le cadre de l’entreprise dite classique ? 
S’il ne peut y avoir 25 millions d’entreprises classiques (qui occupera les postes des anciens « pauvres » s’il n’y a plus de salariés ou de salariés « pauvres »), en revanche l’ensemble des salariés peut s’unir par groupes pour entreprendre ensemble la création de coopératives. Il n’y aura certes pas 25 millions d’entreprises mais 25 millions d’entrepreneurs. Le salariat aura donc disparu et nous nous retrouverons dans une organisation économique proche du socialisme puisque le salariat constitue l’un des piliers du capitalisme. Et puis démocratie et égalité (et non plus ploutocratie et inégalité deux autres piliers du capitalisme) régneront dès lors dans les cellules de base de l’économie.

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