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Commentaire de le poulpe entartré

sur La guerre est déclarée


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le poulpe entartré 12 avril 2012 23:43

Ce soir sur France 2, Langlet a été encore plus sot (pour éviter de dire con) qu’habituellement. Marine Lepen qui hier sur le plateaux l’a littéralement « torché » à de multiples reprises avait réussi à lui faire tomber le masque. Ce tocard n’a pas les connaissances économiques de base et encore moins de connaissance dans l’histoire économique des nations. Rendez-vous donc compte, il a affirmé que les Etats unis n’avaient jamais utiliser la planche à billet (autrement dit la création de masses monétaires supplémentaires sans suretés réelles (contre-partie de stock d’or, d’argent, platine, etc) censées garantir sa valeur ! Il ne passe même pas en deuxième année de sciences éco avec des affabulations pareilles.

 A bout d’argument, ne sachant plus quoi opposer à Mme Lepen qui s’est fait un malin plaisir à lui envoyer à travers la gueule, ses spéculations et raisonnements de café du commerce : il s’est tout bonnement mis à mentir.
Pour lui les américains ne se sont jamais servis de la planche à billets. Quel charlot !

Depuis Bretton Woods ? Il ne connait pas. Effondrement de la valeur du dollars avec la fin officielle de l’étalon-or, avec la suppression, en août 1971, de la convertibilité-or du dollar. Il s’est effondré parce qu’il a été en réalité un étalon partiel : le dollar a servi d’unité de compte et de monnaie-standard. Il a failli dans son rôle de mesure de la valeur. En conséquence il a pesé beaucoup moins qu’il n’aurait dû dans les décisions des pays d’aligner leurs politiques monétaires en partie sur leurs avoirs-dollars. C’est un refus du dollar que traduit la réaction de certains pays, à l’effet que les déficits récurrents de la balance américaine des paiements des Etats-Unis véhiculent des pressions inflationnistes. Ce refus s’est traduit par des restrictions de change en 1971. D’autre part, puisque dès le début des années 1960 le dollar avait cessé, à toutes fins utiles, d’être convertible en or, l’étalon-dollar était d’ores et déjà une fiction monétaire. Cette fiction n’aurait pas survécu sans les nombreux replâtrages du système. Cela n’avait pas été nécessaire dans la période antérieure à 1960, qui marque la première crise du dollar, c’est-à-dire tant et aussi longtemps que le dollar était l’égal de l’or, que l’or était l’égal du dollar. La solution ? L’impression du papier monaie, la planche à billet, la photo-compo, enfin le résultat est le même. Il n’y a pas eu de création de richesses supplémentaires accroissant la valeur de la monaie. Non ! Il y a eu plus de masse monétaire en circulation, grâce aux rotatives. Incidences ? Les dévaluations du dollar depuis 1971 ont essentiellement été un moyen de hâter la réalisation des objectifs économiques, particulièrement au plan des rapports de prix entre les Etats-Unis et leurs principaux concurrents.
Que le dollar, en dépit des deux dévaluations successives depuis 1971, soit
demeuré non convertible en or, voilà un fait des plus significatifs. Les dévaluations ont visé surtout, et presque exclusivement, un réalignement des monnaies clés et, par ce biais, le redressement de la position compétitive du dollar commercial.

Langlet et ses connaissances crasseuses n’est qu’un économiste de salon ? Non, c’est pire ! C’est un chihuahua de plateaux télé mimant la compétence et le sérieux. La réalité est moins flatteuse : c’est une brêle. Merci Mme Lepen pour lui avoir des baffes en direct. C’était hilarant.

S’est il calmé depuis ? Non, il a récidivé ce soir avec M. Jean Luc Mélenchon et là aussi, il s’en est encore pris une ration dans les dents. A bout d’argument, une fois de plus, à poil comme une femme de ménage portugaise, il s’est remis à mentir. Meric M. Mélenchon pour la branlée que vous lui avez administrée. Après, les élections, une purge s’impose dans le service publique pour se débarrasser de ce type de sous produit et ce définitivement. Incompétent, menteur, baratineur et truqueur : ça suffit ! Dehors ! Basta le fantoche bas de gamme du prêt à penser, de la conformité, de l’avilisement.

Bientôt viendra le jour pur, où des pseudo maîtres penseurs ont fera de l’ordure.


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