votre présentation optimiste est amusante, mais vous semblez oublier quelques éléments :
16 000 pièces du « mobilier national » envolées, et qui ne sont pas le fait d’un banal « monte en l’air ».
En effet, on sait que les ministres ont, entre autres privilèges, celui de pouvoir choisir des meubles, des pièces d’art, tableaux, tapisseries, pour leurs ministères mis à disposition par « le mobilier national », mais cela concerne aussi l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’Elysée, les ambassades…
Claire Bommelaer, dans un article paru dans « le Figaro » relance l’affaire en février2009 affirmant que « 10% du mobilier prêté aux ministères et aux ambassades est introuvables ».
Si, comme l’écrit la journaliste, « le ministère de l’intérieur enquête sur les œuvres manquantes », il ne semble pas que cette enquête aient été couronnée de succès, puisqu’encore aujourd’hui, on se demande où est passé par exemple l’horloge Boulle déposée au château de Maison Lafitte, le dessin de Dufycensé se trouver au Musée Cantini de Marseille, le Miro de l’ambassade de France à Washington ou l’huile de Zoran Music accrochée en principe sur un mur de Bercy.
Jean Pierre Bady, président de la commission, selon un décompte précis qui vient d’être rendu public constate que 12% des 122 000 dépôts n’ont pas été retrouvés.
Jean-Louis Debré avait signalé en novembre 2004 la disparition de 39 pièces censées se trouver auPalais Bourbon sans plus de résultats.
En 2010, la situation ne s’est pas arrangée, l’inventaire n’étant toujours pas fini, et comme l’écrit Bernard Hasquenoph dans un article paru dans « le Louvre pour tous » en juillet 2010 « ou sont passés les meubles de l’Elysée ? » : « l’Elysée, à ce titre comme dans d’autres, ne se doit-il pas d’être exemplaire ?
j’ajoute pour la bonne bouche la vente de l’or de la banque de france décidée par sarközi des son entrée au gouvernement, et il n’y a plus qu’a en tirer les conséquences
désolé d’avoir gaché votre week end