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Commentaire de Walid Haïdar

sur J'ai quitté le PS pour l'honnêteté, la fraternité et l'efficacité du Front de Gauche


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Walid Haïdar 14 avril 2012 02:48

S’il disait ce que tout le monde veut entendre il ne serait pas 3ème ou 4ème dans les sondages mais premier.


Il dit au contraire des choses dont on a tellement rabâché qu’elles étaient ridicules, qu’il faut un certain talent, mais surtout, une certaine cohérence, pour les porter.

L’erreur est d’aborder des mesures du programme l’humain d’abord, en les considérant dans le cadre classique, alors qu’elles font partie d’un tout qui les justifie et les rend possibles.

Bien entendu, ce programme est un programme de combat : les possibilités ne tomberont ni du ciel, ni d’un accord à l’amiable avec la finance, ni d’un panel d’experts en montage financiers, mais d’une lutte déterminée sur tous les fronts. C’est l’époque qui l’exige, et c’est le message de Mélenchon.

Les gens doivent comprendre que c’est à eux de faire la politique. Que Mélenchon l’emporte ou pas, ce réveil des consciences et des coeurs mis en branle par cette campagne va converger avec les mouvements de résistance citoyens non encartés : tout cela revient au même, et s’unira je ml’espère, d’une manière ou d’une autre mais pour le meilleur, et pour nous sortir de cette cinquième république bidon.

Personne ne sait ce qui en résultera, mais ça risque d’être Rock’n’Roll, surtout si cela ne se cristallise pas dans une union politique vaste, puissante, et cohérente, mais dans une lutte civique et sociale directe et trans-sociétale : un joli bordel à la française, qui fini toujours par accoucher de très belles choses (ou très sales, selon le point de vue, bien entendu...)
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