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Commentaire de simir

sur De quoi Mélenchon est-il le nom ?


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simir simir 14 avril 2012 12:30

Maintenant sur l’Huma :
Le groupe de direction du parti communiste français, en 1940, était éclaté en trois équipes, dont l’une était à Paris, l’autre à Bruxelles et la troisième à Moscou.
 Maurice Tréand, qui a accepté d’entrer en contact avec Otto Abetz, était à Paris, où il fut bientôt rejoint par Jacques Duclos, de retour de Bruxelles. Sur le sujet des contacts avec Otto Abetz et ses services, l’équipe parisienne n’était pas unanime, loin de là : Fernand Grenier, qui était membre du Comité central, contredit l’hypothèse de l’unanimité dans ses mémoires, publiées voici plusieurs décennies sous le titre C’était ainsi... D’autres témoignages font état d’une opposition catégorique de Gabriel Péri, lui aussi dirigeant du parti communiste français, député à la Chambre et journaliste à l’Humanité...
 Quant à l’opinion des équipes de Bruxelles et de Moscou, le contenu des dépêches qu’elles ont échangées l’expose clairement négative, contraire à l’idée même d’une activité communiste légale et d’une reparution légale de l’Humanité dans les conditions de l’occupation nazi-fasciste (raciste) de notre pays.
 Précisons encore que lors du dernier acte de la « négociation », les « négociateurs » communistes ont proposé à la censure allemande un article, rédigé par Jacques Duclos, que celle-ci ne pouvait pas laisser passer : c’est donc la rédaction de cet article qui marque la fin de ces « négociations ».
 On le voit : il est faux de dire que Maurice Tréand ait été mandaté par le parti communiste pour prendre contact et pour négocier avec l’autorité nazie ; il est faux de dire que cette « négociation » a marqué une trève ou une tentative de trêve dans la guerre que les communistes faisaient au racisme (au nazi-fascisme).
Il faut encore remarquer que ni la police française, ni la police allemande ne s’y sont trompées, qui n’ont jamais fait la moindre pause dans leur chasse aux communistes !...
M Camus a les mêmes réactions que la bourgeoisie de 1914 qui qualifiait Jean Jaurès d’agent de l’Allemagne


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