Stalin, l’auteur du Goulag, réclamait
de représenter le peuple, et ses actions d’être la volonté
populaire. Dire que les crimes de Staline étaient des exemples de
l’utopie populaire est en quelque sorte accréditer sa propagande. Le
peuple de l’Union Soviétique n’était pas l’auteur mais la victime
de cette barbarie.
Le seul exemple que je puisse donner en
ce moment de l’unité du peuple soviétique dans une même cause, est
la résistance face à l’occupation Nazi pendant la II guerre
mondiale.
On peut citer certains exemples
positives : l’utopie populaire et la révolution citoyenne en
Inde, en Afrique du Sud, en Europe de l’Est, en Amérique Latin
(l’arrivée des démocraties au pouvoir par la voie électorale) …
On peut même donner des exemples dans
votre sens pour montrer que l’adhésion populaire ne mène pas
systématiquement aux beaux résultats : la barbarie des gens
simples versés dans le nationalisme ou le fanatisme religieux aux
quatre coins du monde. Les leaders nationalistes ou des mollahs
fanatiques peuvent, notamment dans des pays avec une faible tradition
démocratique et issus des années de dictature, entraîner un peuple
derrière eux. On les a vu en Serbie, en Turquie, en Afghanistan...
La campagne de FdG, si je ne me trompe
pas, attaque les thèses de la dynastie Le Pen, qui fait honte à la
France. Le discours de Marseille de M Mélenchon est un des discours
les plus humaniste des ces dernières décennies. Le projet de la VI
République dans le programme de FdG ne ressemble pas à un nouveau
Goulag. On peut être contre, mais de là à qualifier M Mélenchon comme un Stalin en potence brouille le débat démocratique est montre une haine vis à vis de lui.