Manque la remarque de Apathie (mais il l’a faites aujourdhui héhé) :
Sur le plateau de Media, le magazine (France 5, 15 avril 2012), il n’y avait pourtant personne pour le contrarier :
« Je pense que c’est une campagne qui nous laissera un profond
malaise. Parce que c’est une campagne de bouc-émissaire. Les difficultés
que vit la France c’est la faute des banquiers, des financiers, des
Allemands, des riches, des patrons accessoirement des journalistes qui
sont toujours des personnages très secondaires sur la scène politique.
Et tous les acteurs de la campagne présidentielle ont désigné des
responsables surtout dans le monde de la finance. Moi je suis frappé,
les riches, les patrons, on devrait tous être au Smic pour être heureux.
C’est une campagne artificielle fausse, presque calomniatrice. C’est
une campagne dont nous sortirons, collectivement j’entends, abîmés. Si
les responsables politiques ne veulent pas analyser les raisons qui nous
ont amenés où nous en sommes, les trente années d’échec de politique
industrielle, de politique de l’emploi, de politique budgétaire, si eux
ne veulent pas l’analyser et disent c’est la faute...qu’est-ce qu’il dit
François Hollande ? Qu’est-ce qui reste du Bourget ? : L’adversaire
c’est la finance. Mais la finance n’est pour rien dans les déficits que
nous connaissons, dans les problèmes elle n’y est pour rien. Simplement
l’adversaire c’est la finance c’est un mot d’ordre fédérateur, qu’au
fond Nicolas Sarkozy reprend à sa manière, que les journalistes ne
pèsent de rien face à la force de ces discours là. Mais on se réveillera
malades de cette campagne ! Malades ! […]
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