@ Mandrake
Tiens, comme on ne vous répondra pas, je vais me faire l’avocat du diable et revêtir un instant la défroque du pro-palestinien de service. N’hésitez pas à me rentrer dans le lard, je me défendrai comme je pourrai.
En tant que pro-palestinien pour deux minutes, je vous dirai donc ceci :
Ils n’ont le le choix, ces pauvres et bons Palestiniens : ils sont très peu nombreux depuis la nakba et le génocide qu’ils ont subi, et il faut bien qu’ils s’épargnent un peu. Un jihadiste qui meurt, c’est un soldat de moins. La mort des femmes, surtout en Islam, c’est beaucoup moins important : une femme ne vaut guère que la moitié d’un homme. Quant aux enfants, c’est très facile à faire (je ne précise pas, je suppose que vous savez comment on s’y prend). En outre, les enfants tués sont des martyrs, ils se retrouvent immédiatement en paradis, là où il y a des rivières et des fleurs. Ca vaut tout de même mieux que de vivre dans un « camp de concentration à ciel ouvert », non ? Et puis, je risquerai ce paradoxe : voir mourir ses femmes et ses enfants, c’est douloureux, c’est pire que mourir soi-même. Se faire trouer la peau, ce serait tellement facile. Accepter de voir mourir femmes et enfants, c’est beaucoup plus difficile, beaucoup plus courageux. C’est même ça le comble de l’héroïsme. C’est tellement difficile que pour réussir il y faut un certain entraînement. Placer les dépôts d’armes au milieu des femmes et des enfants, c’est donc quelque chose qui est de l’ordre d’un exercice spirituel quotidien. C’est un sacrifice agréable à Dieu. Faut s’endurcir, que diable !
Amen !