@Cool Mel
« Mais n’oubliez pas qu’il le faisait »déguisé" en civil pour ne pas être
perçu comme un combattant par ceux qu’il s’apprêtait à tuer. Il perdait
ainsi la qualité de soldat et il devenait un militant, c’est-à-dire un
terroriste. Ou alors les mots n’ont plus aucun sens.
De plus,
son action entraînait des représailles sanglantes, et les exécutions
d’otages étaient perçues comme l’une des conséquences bénéfiques
de l’action terroriste de base.«
L’Etat français de Pétain n’était plus la France, il était à la botte allemande. Les »terroristes« de la résistance se réclamaient d’une souveraineté française qui n’existait plus et qu’il s’agissait de ressusciter. Ils n’avaient pas tort : le Reich et son »Etat français« ont fini par disparaître et c’est heureux. Que les résistants soient passés à ce qui apparaîtrait comme du terrorisme aux yeux des esprits faibles gagnés à l’idéologie pétainiste, ça n’a pas été de gaieté de coeur, ils n’en ignoraient pas les conséquences. Ils ont refroidi un certain nombre d’Allemands et des collaborateurs notoires, il n’ont jamais tué des enfants ou des innocents. Que les communistes aient pu spéculer, surtout à la fin de la guerre, sur le bénéfice à tirer des boucheries, lesquelles feraient du Parti le »parti des fusillés", ça ne fait aucun doute, et ça c’est une autre histoire, celle de la M.O.I., par exemple. Et ce n’est pas moi qui défendrai l’histoire sinistre du PC.
Que vous le vouliez ou non, il y a des guerres défensives qui sont nécessaires. Elles font autant de morts que les autres, quelquefois, et des innocents, souvent, y laissent aussi leur peau. Mais l’angélisme pacifiste est responsable aussi d’un grand nombre de morts. Nous sommes embarqués dans une triste galère.