Bonsoir
Permettez-moi d’observer que votre opinion concerne ceux qui sont partis faire fortune à l’étranger. Ce n’est pas le cas de la plupart des expatriés, lesquels peuvent tout simplement y avoir trouvé un emploi ou y représenter une entreprise francaise soucieuse de mieux vendre voire d’assurer la maintenance ou la réalisation de projets vendus clé en main. Sans parler des enseignants, formateurs, chefs de chantier, temporairement détachés à l’étranger, voire des retraités dont une partie de la retraite provient de leurs cotisations à la sécu et aux mutuelles complémentaires.
Pourquoi voulez-vous les priver de leurs droits civils et prétendez-vous qu’ils n’ont rien à battre des conséquences de leur vote ?
Non content votre opinion manichéenne méconnaît la déclaration des doits de l’homme de 1948, partie de la Charte onusienne, signée par la France : un état ne peut priver un ressortissant de sa nationalité. Elle ignore qu’en France seule une décision de justice pénale peut suspendre, pour un temps déterminé, la jouissance des droits civiques d’un citoyen.
Il me paraît plus grave d’accepter comme la plupart de nos compatriotes le viol permanent de la Constitution qu’expriment les programmes de gouvernement de l’ensemble des candidats au mandat présidentiel.
En supplément les droits civils ne sont pas liés à l’inscription sur le rôle des impôts.
Votre intervention exprime une opinion qui ne repose sur aucun fondement juridique et manque aussi sur ce point de réalisme.