Pas du tout d’accord car le postulat est biaisé.
Dans le premier cas d’exemple il s’agit d’un pays dit, dans le texte, du « tiers monde » ce qui n’est pas le cas de la France et donc elle ne bénéficiera pas d’un tel plan.
Le deuxième cas prend pour exemple l’Islande avec pour argument que la dette Islandaise n’a pas été créée pour bénéficier au peuple Islandais et, encore une fois, ce n’est pas pareil chez nous car notre dette, même si je sais qu’elle est, pour partie, du fait de la spéculation boursière et donc des banquiers, existe car nous avons dépensé, à juste titre je suis d’accord, pour ce qu’il reste de la solidarité nationale, notre système social, nos retraites, nos allocations familiales, que je ne remets nullement en cause mais c’est un fait : nous ne pouvons pas dire que la dette française n’a pas profité, au moins en partie, aux habitants de notre pays. Les banquiers sont de bons bouc-émissaires et de vrais coupables mais nous n’élisons pas les banquiers. Nous votons pour des politiques et ce sont eux qui n’ont pas fait le boulot, qui n’ont pas protégé notre pays en laissant faire l’économie, en la laissant prendre les décisions à leur place. Comme nous sommes encore dans une démocratie il ne faut nous en prendre qu’à nous, ou à ceux qui ont voté pour l’UMP et Sarko mais ce serait peu glorieux et la reproduction de ce que nous reprochons à Sarkozy : désigner tout le temps des « coupables », diviser au lieu de rassembler. Alors, qu’on le veuille ou non il faudra bien nous relever les manches et rembourser les dettes que NOS élus ont créées, pas les banquiers, les élus... et nous sommes les électeurs !