@La râleuse
"Enfin, si nous commençons à réfléchir sérieusement, il est à se demander
si ces ‘arlequins’ n’ont pas d’autre but que de voir leurs noms
inscrits dans les livres d’histoire et, accessoirement, utilisés pour
baptiser des avenues, des places, ou figurer aux frontons de bâtiments
publics.«
J’ai relu vos critiques du double septennat funeste. Je n’y reviens pas. Mais j’ai relu aussi votre dernière phrase et je l’approuve. Il me paraît absolument inconcevable, en particulier, que la Bibliothèque Nationale porte désormais le nom d’un personnage aussi détestable, sur lequel les historiens n’ont pas fini de se prononcer. Pour ceux de la fin de ce siècle qui n’auront connu la fin du précédent que par les documents, ce sera un sujet d’étonnement sans fin. Dans les banlieues »rouges« de Paris, Saint-Denis, par exemple, on trouvait il n’y a pas si longtemps des avenues ou boulevards portant les noms de Lénine et peut-être même (j’en suis moins sûr) de Staline. C’est une véritable insulte au peuple Russe. Léningrad est redevenue Saint-Pétersbourg et il serait temps aussi qu’on puisse prendre le métro à »Bataille de Volgograd« et non pas à »Stalingrad". Quelques noms de rues ont déjà été changés, à Paris, et je m’associerai à toute action collective exigeant que notre bibliothèque nationale cessât d’être associée au souvenir des années noires.