Dans ce contexte pour le moins électrique pour tous les établissements
bancaires (certains journaux n’hésitent plus à qualifier ces professionnels de
« banksters »), il ne fait aucun doute qu’un remodelage du paysage actuel
s’avère inéluctable.
Et ce, pour deux raisons :
D’abord parce que la réflexion déjà menée en Grande Bretagne et aux
Etats-Unis dans le cadre des lois Vickers et Volker ne peut être repoussée d’un
revers de la main par la France. Vu les difficultés connues par les plus grands
noms du secteur ces dernières années et le niveau de risque que fait toujours
encourir certaines activités, ces banques vont bel et bien devoir revoir le
périmètre de leurs différentes branches.
Deuxième raison à cette inévitable reconfiguration : les cours de Bourse
de tous les acteurs du secteur. Tous les titres bancaires sont effectivement
aujourd’hui à la cave. Si l’on regarde leur performance sur cinq ans, ils
perdent tous entre 60% et 80%...
http://www.latribune.fr/opinions/editos/20120420trib000694701/les-banques-francaises-a-l-aube-d-une-vaste-restructuration.html
Evolution du cours de l’action BNP PARIBAS depuis cinq ans : - 64,37 %.
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPBNP
Evolution du cours de l’action NATIXIS depuis cinq ans : - 80,18 %.
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPKN
Evolution du cours de l’action SOCIETE GENERALE depuis cinq ans : -
87,12 %.
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPGLE
Evolution du cours de l’action CREDIT AGRICOLE depuis cinq ans : - 87,94
%.
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPACA