@Sand
J’apprécie l’élan vrs l’idéal fraternel. Qui ne l’apprécierait ? Au fond c’est la manifestation extérieure de l’élan vers soi-même. Qui ne l’a plus est mort vivant.
Vous avez rencontré le choc de la solitude.... Elle a pris la forme saugrenue d’une employé de l’état.
Au delà de toutes les consolations littéraires et webesques, le rendez-vous avec la solitude est inévitable.. Dès que nous cessons de projeter sur les autres, nous réalisons cette solitude, qui est paradoxalement le point le plus partagé entre tous les hommes, comme nous sommes seuls devant la mort.
La fraternité est au delà, sinon elle n’est que compensation. Il faut commencer par intégrer cette solitude dans la présence, en réalisant que le choix d’être là, bien présent, d’intégrer la réalité physique de notre présence, il ne se fait que dans cette intime solitude et ne concerne que nous-même.
La présence permet de rassembler la force, en mettant l"énergie contenue dans ce sentiment de solitude à notre service. Et il n’est pas besoin de croire autre chose ni de se sacrifier d’aucune façon.
Car il y a besoin de cette force pour regarder s’effacer une à une toutes les vérités et opinions illusoires auxquelles nous nous identifions, comme des moules accrochées à un rocher.
Il n’y a pas de compréhension définitive, et quand on croit choisir, ce n’est que la partie encore obscure de nous-même qui s’exprime... même quand c’est le meilleur choix
Chacun de nous est une histoire que nous nous racontons à nous-même, mais nous ne sommes vraiment que quand celà s’arrête.
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