A l’auteur,
Nous vous avons parlé d’immigration, car ce mot est l’axe central, asséné depuis tant d’années par le parti auquel vous avez donné votre voix. Avant de vous répondre sur vos autres préoccupations laissez moi vous préciser que les immigrés ne prennent « pas le pain de la bouche des français », car la plupart du temps, ayant faim, ils prennent des emplois que les chômeurs français refusent d’occuper. J’en sais quelque chose, car l’ayant moi-même vécu.
Venons en aux autres thèmes du discours du FN. Il vous faudra vous persuader comme nous l’avons fait avant vous, que la France n’est plus le nombril du monde et ce depuis longtemps. Elle ne peut plus jouer les solitaires et l’isolement, et force est de constater que sa place demeure dans une Europe - qui n’est pas encore celle espérée - au coeur de laquelle elle doit demeurer un moteur essentiel. Elle se doit d’y jouer un rôle très important ne serait-ce que pour contre-balancer l’éventuel axe anglo-saxon (GB et Allemagne).
En outre nous aurions bonne mine en revenant au franc qui ne sera plus le reflet de notre puissance à force de dévaluation en dévaluation. L’euro à la condion que tous les états européens l’aient adopté et non une poignée d’entre eux seulement, est la sele monnaie qui puisse concurrencer le dollar sur cette planète. Regardez du côté de la GB qui serait entrée en récession à force de vouloir jouer les cavaliers seuls avec sa livre.
Et plutôt que nier l’Europe, il faudrait au contraire militer et militer encore pour qu’elle devienne une fédération d’états, indépendants pour nombre de dispositions, mais fédérés donc dépendant d’un pouvoir central en ce qui concerne la monnaie, les protections sociales, la défense, les affaires étrangères, l’armée, la police fédérale et la justice. Avant d’adopter une ou deux langues communes.
Plutôt que réfléchir sur le moyen de revenir en arrière, donc sur un passé que vous ne pourrez plus découvrir ni même retrouver, il vaudrait mieux « rêver » à une construction future où les diifférents peuples composant la Vieille Europe, associée à des contrées proches qui l’ont influencée quelquefois, de vivre ensemble en Paix et pourquoi pas, servir d’exemple une fois encore.