Car en vérité ce n’est pas des urnes que le changement viendra, mais bien de la rue.
Ok.
Et vous pensez le peuple de France prêt à descendre dans la rue, pour faire une révolution ?
regardez les peuples grec, espagnol, italien ; pourtant bien plus mal lotis que nous ; une partie du peuple est descendue dans la rue, se bat, prend des coups, il y a des blessés, des arrestations... est-ce que cela a modifié en quoi que ce soit les politiques instaurées par leurs gouvernants ?
Ils se sont vus imposés des anciens de Goldman Sachs, pour mieux verrouiller l’affaire...
Dans l’état actuel des choses, il n’y a, en Occident, et en Europe, hélas, pas de révolution possible.
Les seuls moyens d’action sont des grèves générales, des mouvements de résistance passive et active, des groupements d’associations, des actions en justice ; hélas, elles n’ont as grand effet.
Bien sûr, nous avons tous en nous cette envie, ce fourmillement, cet élan d’avoir à changer RÉELLEMENT le cours des choses, par la force du peuple ; mais, au stade actuel de notre dépendance globale (au travail, aux crédits, à nos charges), nous sommes trop loin de n’avoir rien à perdre pour risquer le peu que nous pouvons encore sauvegarder.
Alors, pour rester fidèle à l’image du révolutionnaire, du rêve du grand soir, la solution que vous préconisez risque de nous plonger encore plus la tête sous l’eau, et pour de longues années.
Vous moquez les « révolutionnaires » qui vont aller voter ; personnellement je les trouve moins contre-productifs que les révolutionnaires de salon, qui, par rigorisme, prennent le risque de nous remettre sous la coupe du pire gouvernement qui ait eu lieu en France depuis 50 ans.
Ou alors, vous avez déjà le plan R (comme révolution), prêt à être mis en application ?
Allez-y ; proposez !