Le journaliste commence par dresser un portrait au vitriol de François Hollande « malgré un régime de pré-campagne », il « a l’air légèrement négligé »
et ne fait toujours pas le poids. Reprenant la phrase de Martine Aubry,
l’article explique qu’au sein même de son camp politique, Hollande est
considéré comme une « couille molle ».
Le
très sérieux New York Times revient ensuite sur le bilan politique
ridicule de Hollande. Présent à l’élection grâce au prétendu viol de
DSK, Hollande s’était même fait doubler par sa propre femme pour la
course à la candidature de 2007. Homme politique depuis des décennies,
Hollande « n’a jamais été responsable du moindre portefeuille
ministériel », ce qui en fait un amateur. Pour le journaliste américain,
il a uniquement ses chances grâce à la sarkophobie française. Hollande
« n’a pas le cran » pour être un sérieux président.
Un
bilan politique affligeant, un charisme d’andouillette, et pas un seul
journaliste français pour soulever les évidences qui sautent à l’esprit
du premier observateur objectif. Tout le monde sait que François
Hollande n’est pas au niveau. Il n’est pas capable de prendre une
décision, de dire, non, il n’a aucun charisme.
Tout le monde sait
également qu’il n’a aucune expérience politique, qu’il est incompétent
sur les dossiers (pourquoi ni Mitterrand ni Jospin ne lui ont confié de
ministère ?).
Pourtant,
nos bons journalistes à la botte du Parti font comme si de rien
n’était, n’interrogent pas le PS sur l’inexpérience de son dirigeant et
sur ses échecs à répétition. Pourquoi Sarkozy est-il interrogé en
permanence sur son bilan et François Hollande jamais ?
Pourquoi nos
journalistes font-ils semblant de ne pas voir ce qui saute aux yeux de
tous les observateurs étrangers ?
Le point faible de François Hollande, c’est
l’inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il
aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ?
Ségolène Royale...