la gauche n’ayant rien d’autre à proposer que des dépenses inconsidérées
Voilà typiquement une remarque de droite. C’est la droite avec Pompidou qui a rendu l’état dépendant des marchés financiers. Et depuis 1973, la droite a bien plus plombé le budget de l’état que la soit-disant gauche (car seul le premier mandat de Mitterrand peut être considéré un peu à gauche : il aurait dû remettre en cause la loi de Pompidou, comme tous les successeurs).
Sans dépenses de l’état, nous nous acheminons vers la crise de 1929. C’est vraiment excitant comme programme. Bien évidemment, une politique de gauche changerait le principe de la création monétaire, ce que ne fera jamais le PS, bien trop à droite.
C’est marrant, quand même, de voir que l’on peut construire des maisons, des tas de choses, mais qu’il n’y a pas l’argent pour les acheter. L’argent, cette denrée abstraite que l’on ne sait pas créer pour éloigner la misère : il faut l’emprunter à nos descendants, pas encore nés (sinon, c’est l’hyperinflation nous disent les gens de droite). En Amérique des gens sont virés de leur maison pour devenir SDF, leur maison étant laissée à l’abandon. Quand on est à droite, c’est normal : ils n’avaient qu’à pas enmprunter s’ils n’avaient pas les moyens de rembourser. Quand on est à gauche, on sait qu’on peut avoir une population de travailleurs exemplaires, avec ce système monétaire, il y aura forcément des gens qui feront faillite : l’argent injecté dans le système est volontairement insuffisant pour rembourser les dettes avec les intérêts. C’est un système de crise auto-générée : de quoi faire ses emplettes pour pas cher quand on a du pognon. Les crises sont absolument nécessaires à l’asservissement humain. Nous aurons notre crise tant que nos acquis sociaux restent inacceptables.